L'armée nigériane a annoncé mardi avoir tué la veille 50 rebelles islamistes qui tentaient de franchir la frontière avec le Cameroun, en précisant que l'affrontement avait fait 15 morts parmi les soldats et 5 parmi les civils.
Le président Goodluck Jonathan a ordonné cette année une intensification de l'offensive contre la secte islamiste Boko Haram, dont l'insurrection au nom de l'imposition de la charia a fait des milliers de morts depuis quatre ans. Ce groupe islamiste armé, classé organisation terroriste par les États-Unis, est considéré comme l'une des principales menaces contre la sécurité dans cette partie de l'Afrique.
« Bien que bon nombre d'insurgés soient parvenus à s'échapper malgré leurs blessures et que certains aient été arrêtés, plus de 50 d'entre eux sont morts durant l'échange de tirs », a déclaré le général Chris Olukolmade, porte-parole du ministère de la Défense.
Les mesures de sécurité ont été renforcées par crainte d'attentats de la part de Boko Haram pendant les fêtes de Noël, comme cela a été le cas ces trois dernières années.
À la Noël 2011, des bombes ont explosé dans trois églises, dont celle de Sainte-Thérèse à Madalla, près d'Abuja, où 37 personnes ont péri.
Reuters