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Le zénith de la Division sud à l'enjeu

Le zénith de la Division sud à l'enjeu

Les quatre meilleures formations de la Nationale s'affrontent dimanche tandis que le portrait des éliminatoires se précise dans la NFL.

Un texte de Olivier Paradis-Lemieux

et de Félix St-Aubin

Deux rencontres retiennent particulièrement l'attention cette semaine.

Panthers de la Caroline (9-3) @ Saints de La Nouvelle-Orléans (9-3)

Après quatre matchs, les Panthers montraient une fiche d'une victoire contre trois défaites et semblaient se diriger vers une autre saison décevante. Ron Rivera s'accrochait tant bien que mal à son poste d'entraîneur-chef.

Huit semaines plus tard, la Caroline est à égalité au sommet de la Division sud de la Nationale avec ses adversaires de la semaine, les Saints. Huit semaines, huit victoires pour les Panthers. Ron Rivera est bien en selle.

Pour le premier de deux affrontements en trois semaines entre les deux puissances méridionales, les Saints retrouveront le confort du Superdome de La Nouvelle-Orléans, après avoir été corrigés 34-7 à Seattle, lundi.

Drew Brees s'entendra respirer, ce qui n'était pas le cas dans l'enfer auditif qu'est le CenturyLink Field de Seattle.

Mais comme les Seahawks, la grande force des Panthers réside dans une excellente défense, très physique. L'arme favorite de Brees, Jimmy Graham, possède normalement un avantage indéniable sur les défenses adverses : les demis de coin sont trop petits pour sa charpente d'ancien joueur de basketball alors que les secondeurs sont trop lents pour l'ailier rapproché aux jambes de receveur éloigné.

Les Seahawks avaient le personnel pour se mesurer à Graham, les Panthers l'ont aussi avec les secondeurs Thomas Davis (94 plaqués) et Luke Kuechly (102 plaqués). Ce dernier, élu recrue de l'année en 2012, retient l'attention. Sa vitesse est impressionnante et ses angles de poursuite frisent la perfection.

La défense des Panthers n'accorde que 13,1 points par match, le plus bas total de la ligue, mais l'attaque des Saints voudra se reprendre après une performance désastreuse à Seattle où Brees n'a même pas dépassé les 200 verges par la voie des airs (147 verges en 38 passes tentées).

En attaque, Cam Newton peut toujours surprendre avec de longues courses au sol, mais son corps de receveurs reste le point faible de la formation.

Les Saints à la maison sont une équipe dominante, mais même si les Panthers se retrouvent au 2e rang de la division momentanément avec une défaite dimanche, ils pourront tenter de regagner le 1eréchelon, à Charlotte, dans deux semaines.

Seahawks de Seattle (11-1) @ 49ers de San Francisco (8-4)

En début de saison, ce deuxième duel en quelques mois entre les deux meilleures formations de l'Ouest devait être celui qui déciderait du 1er rang de la division.

Avec quatre rencontres à jouer, cette course est toutefois terminée. Avec une seule défaite après 12 rencontres, les Seahawks termineront non seulement au sommet de la division, mais au sommet de l'association. Une fiche de 15-1 est envisageable pour les hommes de Pete Carroll.

Pour les 49ers, humiliés 29-3 à Seattle au mois de septembre, ce match sera toutefois l'occasion de prendre leur revanche Mais en seront-ils capables?

San Francisco n'a qu'une victoire contre une équipe qui maffiche un rendement supérieur à ,500, les Cardinals (7-5), alors que leurs quatre défaites sont survenues contre les Seahawks (11-1), les Colts (8-4), les Saints (9-3) et les Panthers (9-3).

Lors de trois de ces quatre revers, les 49ers n'ont pas réussi à marquer 10 points. Et les Seahawks ont gagné leurs deux derniers affrontements face aux Niners par un pointage combiné de 71-16.

Seattle et San Francisco misent d'abord et avant tout sur le jeu au sol, mené par un excellent (Marshawn Lynch pour les Seahawks) et un très bon (Frank Gore pour les 49ers) demis et deux quarts-arrières mobiles. La crainte qu'ils inspirent aux défenses adverses permet au jeu aérien de se développer. Mais après 12 semaines, Russell Wilson est un candidat au joueur le plus utile, tandis que les performances de Colin Kaepernick sont erratiques : brillant dans les victoires (13 touchés, 1 interception), il est bien mauvais dans les défaites (2 touchés, 6 interceptions).

Et avec un revers contre Seattle, San Francisco se trouverait soudainement au cur de la lutte pour la dernière place qui donne accès aux éliminatoires. Une présence au Super Bowl n'est jamais garante d'un match en janvier la saison suivante. Deux petits faux pas d'ici la fin de l'année et 2014 commencera par de sérieuses résolutions.

Les éliminatoires de la Nationale : un rapide portrait

Avec un peu moins d'un mois à écouler au calendrier, plusieurs formations de chacune des associations sont au plus fort d'une lutte sans merci afin d'obtenir l'un des six billets pour les éliminatoires.

Dans la Nationale, un des deux laissez-passer semble destiné au 2e de la Division sud. À 9-3, celui des Panthers et des Saints qui ne terminera pas en tête de la division devrait terminer au 5e ou au 6e rang.

Dimanche, les Lions de Détroit (7-5) croiseront le fer avec les Eagles (7-5), à Philadelphie. Les protégés de Jim Schwartz se retrouvent à la tête de la Division nord, mais ne détiennent qu'une priorité d'un seul match sur les Bears de Chicago (6-6) et d'une rencontre et demie sur les Packers de Green Bay (5-6-1).

Les Lions n'ont pas intérêt à céder le sommet.

Même son de cloche du côté des Eagles puisqu'ils affichent le même rendement que Détroit. Il est très probable qu'une présence en séries passe, aussi, par l'obtention de la 1ère position de leur division.

Le fait que Philadelphie soit sorti la tête haute dans six de leurs huit derniers affrontements est attribuable aux performances du quart Nick Foles. Celui qui jouait les seconds violons il y a quelques mois, derrière Michael Vick, présente des statistiques tout à fait incroyables.

En neuf rencontres (six départs), l'ancien des Wildcats de l'Université de l'Arizona a complété 63,3 % de ses passes (124 en 196), pour 1791 verges de gain, 19 touchés et, surtout, aucune interception. Foles a aussi porté le ballon à 39 reprises pour 145 verges et 2 majeurs.

Et dimanche, ce sera la première fois que Foles amorcera une rencontre où l'enjeu est considérable. Une autre solide performance pourrait bien le propulser au plus fort des discussions pour le titre de joueur le plus utile à son équipe.

Pour clore la 14e semaine d'activité, les Cowboys de Dallas (7-5) se dirigeront dans la ville des vents afin de participer au traditionnel duel du lundi soir. Pour une cinquième fois depuis le 4 novembre dernier, le quart Josh McCown sera d'office du côté des Bears de Chicago (6-6).

Plus tôt cette année, les Bears se sont inclinés en deux occasions contre les Lions. Ils devront donc récolter plus de victoires que ces derniers afin d'obtenir le titre de la Division nord.

Et comme Détroit bénéficie d'une fin de saison relativement plus aisée que Chicago, il est primordial pour les Bears de commencer la dernière ligne droite de l'année de bon pied avec un gain contre les Cowboys (7-5).

Les éliminatoires de l'Américaine : une esquisse

Dans l'Américaine, plusieurs confrontations auront aussi une incidence directe sur le classement final. Les Colts d'Indianapolis (8-4) se rendront à Cincinnati pour y affronter les Bengals (8-4). Les deux équipes sont au 1er échelon de leur division et comme ils affichent le même rendement, le vainqueur se retrouvera bien accroché au 3e rang de l'Américaine.

Les Dolphins de Miami (6-6) feront, quant à eux, une escale dans l'État de la Pennsylvanie où les Steelers de Pittsburgh (5-7) seront leurs hôtes. Six formations, dont les deux dernières, ont enregistré cinq ou six victoires jusqu'à présent et une seule d'entre elles accédera aux séries peut-être avec une fiche de ,500.

S'il advient que les représentants de la Ville de l'Acier s'inclinent dimanche, les probabilités de les voir fouler un terrain de la NFL au mois de janvier seraient presque nulles.

Des revers face aux Texans de Houston (2-11) et aux Jaguars de Jacksonville (4-9), aspirants au tout premier choix du prochain repêchage, seront peut-être fatals aux Titans du Tennessee (5-7). Mais, puisqu'ils ont vaincu les Steelers, les Chargers de San Diego (5-7) et les Jets de New York (5-7), ils détiennent au moins l'avantage, contre ces formations, en cas de bris d'égalité.

Par contre, comme les hommes de Mike Munchak ont perdu la quasi-totalité de leurs autres duels contre des adversaires de l'Américaine. Les Titans ne peuvent se permettre de perdre l'une ou l'autre des trois rencontres qu'il leur reste à disputer contre leurs rivaux d'association.

Cette tâche ardue s'amorcera dimanche contre Peyton Manning et les Broncos de Denver (10-2). Évidemment, rien pour aider le Tennessee, l'affrontement aura lieu au Colorado, endroit où les Broncos sont parfaits cette saison (6-0).

De plus, il y aura fort probablement beaucoup d'émotions du côté de Denver en raison du retour de l'entraîneur-chef John Fox après une absence de quatre matchs attribuable à une opération au cur.

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