Les frasques du maire de Toronto ont fait l'objet d'une telle couverture médiatique aux États-Unis en novembre que, si Rob Ford avait été publicitaire, il lui aurait coûté 1,1 milliard de dollars pour acheter un tel rayonnement planétaire.
C'est ce que conclut une nouvelle étude de la firme montréalaise Influence Communications.
La firme a aussi indiqué à la Presse canadienne que le maire Ford, qui a admis avoir déjà fumé du crack, a fait les manchettes au sud de la frontière près d'une fois et demie plus souvent que la tragédie ferroviaire de Lac-Mégantic l'été dernier.
Aucun événement dans l'histoire de la métropole canadienne n'a suscité autant d'intérêt aux États-Unis depuis le début du siècle, selon l'étude.
Toutefois, le rayonnement médiatique du maire Ford a chuté depuis le début du mois, selon la firme Influence Communications.
Le conseil municipal l'a isolé politiquement en transférant l'essentiel de ses pouvoirs au maire adjoint.