La mise en oeuvre de l'accord sur le programme nucléaire iranien conclu le week-end dernier à Genève commencera fin décembre ou début janvier, a annoncé vendredi l'ambassadeur de la République islamique auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
« Nous pensons que nous pourrons entamer fin décembre ou début janvier la mise en oeuvre des mesures acceptées par les deux parties », a déclaré Reza Najafi, s'adressant à la presse.
Dans le cadre de l'accord de Genève, l'Iran renonce à produire de l'uranium enrichi à 20 %, une étape importante dans le cadre d'un projet militaire, et s'est engagé à convertir son stock déjà enrichi en échange d'un allègement des sanctions internationales. D'une durée de six mois, l'accord intérimaire doit ouvrir la voie à un règlement définitif du contentieux.
Les sanctions doivent être allégées à une date qui reste à définir, dit-on dans les chancelleries occidentales. Elle dépendra des conclusions des inspecteurs de l'AIEA chargés de veiller au respect des engagements que l'Iran a pris à Genève.
« Nous devons d'abord avoir une réunion de coordination et, dès que nous aurons une date, nous commencerons à appliquer les mesures acceptées par l'Iran », a ajouté Reza Najafi.
Reuters