Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

« Je suis là pour rester en politique municipale », Mélanie Joly

« Je suis là pour rester en politique municipale », Mélanie Joly

Au lendemain de sa victoire morale, la candidate défaite à la mairie de Montréal, Mélanie Joly, a annoncé qu'elle était « là pour rester, en politique municipale » et qu'elle visait la mairie en 2017.

Plus tôt en journée, Mme Joly répondait à une question des journalistes qui voulaient savoir si, maintenant sa notoriété établie, elle avait l'intention de se lancer en politique provinciale ou municipale.

« Je vais doter mon organisation d'une meilleure organisation, et m'assurer d'être présente au niveau de la politique montréalaise », a-t-elle dit, en réaffirmant qu'elle se porterait candidate dès qu'il y aurait une ouverture. « Avec plus de 26 % des voix, j'ai une légitimité pour prendre part aux différents débats sur les enjeux », a-t-elle ajouté.

Faisant le bilan de sa campagne, elle a déclaré que plus sa campagne avançait, plus son équipe commençait à croire à la victoire. « Finalement, on a manqué de temps et d'organisation sur le terrain », dit-elle.

Refusant en début de journée de s'engager pour les élections de 2017, Mme Joly a finalement dévoilé ses intentions en fin de soirée. « Mon intention, c'est de briguer la mairie en 2017 », a-t-elle affirmé à Radio-Canada et sur son compte Twitter.

« L'objectif, c'est de bâtir notre organisation, de s'assurer d'avoir une voix forte à l'Hôtel de Ville, de travailler avec les forces de l'opposition, que ce soit la Coalition Montréal ou Projet Montréal, pour s'assurer qu'on veille au grain, car il y a un problème de corruption à Montréal qui n'est pas réglé », a-t-elle poursuivi.

La jeune politicienne de 34 ans n'a peut-être pas fait élire une foule de candidats, elle est quand même arrivée en deuxième position au poste de maire, derrière Denis Coderre, même si elle était à peine connue il y a quatre mois. Elle a aussi réussi à faire élire quatre candidats de son équipe, dont un maire d'arrondissement (Île-Bizard-Ste-Geneviève).

Elle dit s'être fait connaître d'abord grâce aux réseaux sociaux avant de pouvoir se faire entendre des grands médias traditionnels.

Sa colistière, Marie-Claude Johnson, a été défaite dans le district de Notre-Dame-de-Grâce. Mais elle croit que le Parti du Vrai changement a réussi à faire de la politique autrement et à attirer de nouveaux électeurs.

Pour le moment, Mme Joly a l'intention de prendre des vacances bien méritées, dit-elle, avec son conjoint.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.