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Écoutes téléphoniques illégales : trois ex-journalistes de News of the World plaident coupables

Écoutes téléphoniques illégales : trois ex-journalistes de News of the World plaident coupables

Trois journalistes de News of the World, l'ancien tabloïd britannique contrôlé par Rupert Murdoch, ont plaidé coupable d'écoutes téléphoniques illégales, a révélé un procureur lors de l'audience de mercredi.

La cour criminelle d'Old Bailey, à Londres, où se tient le procès, a été informée que Neville Thurlbeck, ancien correspondant en chef, James Weatherup, ex-rédacteur en chef adjoint, et Greg Miskiw, ancien rédacteur en chef, avaient plaidé coupable de complot en vue d'intercepter des communications, lors de précédentes audiences.

Ces aveux sont les premiers émanant de journalistes de News of the World depuis l'ouverture d'une enquête de police en 2011, à la suite d'allégations selon lesquelles la rédaction du tabloïd avait espionné des célébrités, des responsables politiques et des victimes de faits divers.

Des dizaines d'autres journalistes devraient comparaître à leur tour en procès une fois celui-ci achevé et des poursuites sont aussi fortement envisagées contre la branche presse écrite du groupe de Rupert Murdoch en Grande-Bretagne.

Accusations contre les dirigeants

Rebekah Brooks et Andy Coulson, respectivement amie et ancien responsable de la communication du premier ministre David Cameron, sont les principaux accusés dans l'affaire des écoutes imputées entre autres à News of the World, fermé en juillet 2011, après 168 années d'existence.

Au cours de l'audience de mercredi, le procureur Andrew Edis a par ailleurs accusé Rebekah Brooks et Andy Coulson, qui ont tous deux dirigé la rédaction de News of the World, d'avoir supervisé l'ensemble du système d'écoutes.

Selon l'accusation, ils ont également approuvé des actes de corruption, dont le versement par Rebekah Brooks de près de 40 000 livres (plus de 67 000 $) à un ancien cadre du ministère de la Défense.

Rebekah Brooks et Andy Coulson rejettent les accusations à leur encontre.

Ce scandale a ébranlé la classe politique et la police britanniques, toutes deux accusées de collusion avec la presse.

Il a en outre entraîné la création d'une commission d'enquête publique sur la déontologie de la presse, qui continue de s'opposer au gouvernement sur les mesures à prendre pour réguler le secteur.

Reuters

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