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Relations de travail : « Il n'y a pas de psychose », dit Régis Labeaume

Relations de travail : « Il n'y a pas de psychose », dit Régis Labeaume

Le maire sortant de Québec, Régis Labeaume, a réagi pour la première fois, samedi, à la lettre de menaces qui a été envoyée cette semaine à des employés et des chefs syndicaux de la Ville de Québec.

Contrairement aux syndicats, Régis Labeaume refuse de faire un lien entre cette affaire et le bras de fer que se livrent la Ville et les syndicats. En point de presse, le maire sortant a réitéré qu'il n'a pas l'intention de changer la nature et le ton de son discours.

« Mon ton est clair. Je répète que les employés de la Ville sont les meilleurs au Québec. C'est une ville sécuritaire. Il n'y a pas la psychose qu'on décrit. Ce n'est pas les rapports que j'ai », défend-il.

Cette affirmation a fait bondir le président du Syndicat des fonctionnaires municipaux de la Ville de Québec, Jean Gagnon. Ce dernier fait valoir que les propos de Régis Labeaume sont irresponsables et inconscients. Aussi, puisque le maire sortant refuse de prendre ses responsabilités, dit-il, c'est maintenant au syndicat d'agir.

« On ne peut pas faire une grève pour ça, mais on peut exercer un droit de refus, par exemple. Si les gens se promènent avec les camions de la Ville des cols blancs et des cols bleus et qu'ils se sentent en danger, ils refuseront de sortir et ils resteront dans le garage. C'est des menaces de mort qu'on a reçues là. Ce n'est pas banal ce qui se passe », a-t-il lancé.

Par ailleurs, le maire sortant martèle le même leitmotiv. En votant pour lui, dit-il, les citoyens font le choix de ne pas payer pour le déficit des régimes de retraite des employés municipaux.

De son côté, le chef de Démocratie Québec, David Lemelin, persiste à dire que la lettre envoyée aux employés municipaux par une association jusque-là inconnue est une conséquence de la détérioration des relations de travail entre les employés municipaux et le maire sortant de Québec.

David Lemelin affirme qu'un mandat fort de Démocratie Québec contribuerait à ramener une certaine harmonie à l'hôtel de ville. Le parti a d'ailleurs présenté samedi matin une série d'autocollants, apposés sur les affiches électorales, pour inciter les citoyens à voter deux fois pour Démocratie Québec : un vote pour le maire, un vote pour le parti.

« Une façon claire de dire aux gens de Québec que nous voulons une équipe forte de Démocratie Québec », a-t-il conclu.

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