Enbridge réfute les affirmations faites par plusieurs groupes environnementaux inquiets de son projet d'inverser le flux d'un pipeline entre l'Ontario et le Québec. La compagnie accepte cependant de se plier à plusieurs demandes des municipalités.
Enbridge a soumis sa réplique par écrit, vendredi après-midi, auprès de l'Office national de l'énergie qui a tenu des audiences sur le projet plus tôt ce mois-ci à Toronto et Montréal. Après avoir entendu tous les groupes, l'agence fédérale doit décider si le projet peut aller de l'avant.
Durant ces audiences, plusieurs centaines de militants ont manifesté pour s'opposer aux intentions d'Enbridge d'augmenter la capacité de la ligne 9 et d'y transporter du pétrole lourd en plus d'en renverser le flux.
Réponse aux environnementalistes
En réponse à Équiterre, qui reprochait à la compagnie de sous-estimer les risques de défaillance, Enbridge renvoie l'Office à des documents présentés dans sa plaidoirie initiale.
La compagnie écrit que l'organisme « se méprend » et qu'il « a simplement tort ». Enbridge réfute deux rapports présentés par les groupes environnementaux et affirme qu'un d'entre eux « était rempli de points de vue des auteurs ».
Ensuite, la compagnie répond aux inquiétudes face à la possible contamination d'importantes sources d'eau potable en donnant des détails supplémentaires sur ses plans d'intervention en cas de fuites dans un cours d'eau.
Réponse aux municipalités
En réponse aux craintes des municipalités, Enbridge s'engage à rencontrer les représentants municipaux des communautés à 20 kilomètres ou moins du pipeline.
Elle s'engage aussi à travailler avec Commission des transports de Toronto et le service des incendies de la métropole concernant l'élaboration d'un plan d'intervention d'urgence pour le métro aux endroits où la canalisation 9 le croise.
Finalement, elle s'engage à présenter un plan de formation des premiers répondants situés le long du pipeline.