Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Les 250 employés syndiqués de Renaud-Bray en grève samedi et dimanche

Les 250 employés syndiqués de Renaud-Bray en grève samedi et dimanche
old books leaning against each...
Shutterstock
old books leaning against each...

MONTRÉAL - Les employés de Renaud-Bray, membres du Syndicat des employés professionnels et de bureau (SEPB-Québec), seront en grève à compter de minuit samedi matin, pour une période de 48 heures.

La nouvelle a été annoncée dans un communiqué syndical publié une heure avant le déclenchement de cette grève. Cette décision touche 13 des 29 succursales de l'entreprise, la plupart étant situées dans la grande région de Montréal. Ils exercent ainsi le mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève générale illimitée, adopté le 11 octobre dernier. La convention collective est échue depuis le 31 décembre 2012.

Dénonçant ce qu'il considère être du sur-place dans les négociations, le directeur exécutif du SEPB-Québec, Serge Cadieux, a qualifié de «coup de semonce» la grève de 48 heures dans les succursales syndiquées de la chaîne de librairies ce week-end. Il a également rappelé que le syndicat souhaite la signature d'une convention collective au plus tard le 30 octobre 2013.

Selon M. Cadieux, les deux dernières séances de négociation, tenues les 18 et 21 octobre, n'ont mené à rien. M. Cadieux dit que le SEPB-Québec s'est assuré de la disponibilité du conciliateur pour un pour un blitz de négociation tous les jours de cette semaine, y compris ce week-end.

Toutefois, ajoute M. Cadieux, Renaud-Bray aurait avisé le syndicat que son représentant, Dominic Proulx, n'était pas disponible, ce qui laisse croire au syndicat que l'employeur ne prend pas ces négociations au sérieux.

Selon M. Cadieux, la reconnaissance du métier de libraire, la stabilité des horaires et les conditions salariales sont les priorités du SEPB dans cette négociation. Le syndicat demande aussi des augmentations de trois pour cent par année pendant trois ans et dit n'avoir reçu, à ce jour, aucune offre de l'employeur.

«Nous voulons que Renaud-Bray reconnaisse le métier de libraire et ne lui fasse pas faire n'importe quoi. Un libraire doit conseiller les clients et non pas faire du travail de commis et récurer les toilettes comme cela est le cas dans certaines succursales», indique le directeur exécutif du SEPB, dans le communiqué.

«Nous voulons des gens sérieux à la table de négociations et nous voulons régler le dossier de Renaud-Bray d'ici le 30 octobre, sinon nous mettrons à exécution le mandat clair voté massivement par nos membres», a conclu Serge Cadieux.

INOLTRE SU HUFFPOST

Des livres qui font du bien

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.