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Un lanceur d'alerte cible le CN

Un lanceur d'alerte cible le CN

Aux États-Unis, une poursuite d'un ex-employé du Canadien National (CN) accuse le transporteur de truquer ses chiffres pour augmenter les primes des cadres et afficher une efficacité inégalée en Amérique du Nord afin de plaire aux investisseurs. Ces allégations n'ont pas été prouvées en cour et sont démenties par l'entreprise dont le siège est à Montréal.

C'est un ancien coordonnateur de trains, Tim Wallender, qui travaillait pour le CN à Memphis qui a entrepris une poursuite en vertu de la loi Sarbanes-Oxley, adoptée après le scandale d'Enron, pour protéger les lanceurs d'alertes qui veulent dénoncer une situation répréhensible dans une entreprise. L'homme de 42 ans a été congédié pour avoir à plusieurs reprises fourni de fausses données sur les mouvements des trains, selon le CN.

M. Wallender reconnaît avoir truqué des chiffres, mais avance que c'était à la demande de son supérieur. Dans sa poursuite, il mentionne que les gestionnaires pouvaient ainsi recevoir d'importantes primes et que le transporteur ferroviaire se vantait d'être de 20 à 25 % plus efficace que ses concurrents. Tout cela était basé « sur une fraude persistante et omniprésente », d'après l'ancien employé du CN.

Dans un courriel de trois pages envoyé mercredi à CBC News, le porte-parole Mark Hallman du CN explique que l'entreprise « recueille des données pour faire des affaires et prendre des décisions opérationnelles. L'idée que le CN tolérerait de fausses déclarations dans ce contexte est insoutenable. » Toutefois, le transporteur n'a pas voulu expliquer pourquoi le logiciel utilisé permet facilement de modifier des données.

Par ailleurs, deux autres ex-employés du CN à Memphis ont appuyé certaines des allégations de M. Wallender.

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