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Grèce : Interpol recherche des proches de « l'ange blond »

Grèce : Interpol recherche des proches de « l'ange blond »

Les bases de données sur l'ADN d'Interpol sont mises à contribution dans le but de retrouver des proches de la jeune Maria, cette fillette blonde trouvée le 16 octobre dernier dans un camp de Roms du centre de la Grèce.

Un profil de la fillette a été envoyé à tous les pays membres d'Interpol. L'organisation internationale a aussi mis son portail ADN à la disposition de tous les pays dont un ressortissant revendiquerait une parenté avec la fillette, surnommée « l'ange blond ».

« Ce que les autorités grecques ont demandé à Interpol, c'est d'utiliser nos recherches sur l'ADN de sorte que, si quelqu'un dit : "Je suis le frère, le père, la mère ou la soeur", la police, où que ce soit dans le monde, puisse déterminer le profil ADN de cette personne et l'envoyer à Interpol », a indiqué Ronald Roble, secrétaire général d'Interpol.

Jusqu'à maintenant, les recherches n'ont donné aucun résultat. Interpol demande à tous ses pays membres de mener des comparaisons à partir de leurs propres bases de données.

Enquête en cours

Pour leur part, les autorités grecques enquêtent sur des disparitions d'enfants originaires de plusieurs pays étrangers. Plusieurs cas de disparitions font l'objet de recherches plus approfondies en raison de ressemblances avec la jeune fille.

L'histoire de la petite Maria, découverte dans un camp de Roms du centre de la Grèce au sein d'une famille qui n'est pas la sienne, fascine la Grèce depuis quelques jours. Les autorités grecques l'ont découverte le 16 octobre dernier lors d'une perquisition de routine dans un camp de la ville de Farsala.

Des tests d'ADN ont déterminé que le couple qui s'occupait de la fillette n'avait aucun lien de parenté avec elle. Les faux parents de la fillette, un homme de 39 ans et une femme de 40 ans, ont été accusés d'enlèvement, lundi, et sont maintenus en détention provisoire en attendant la suite des procédures judiciaires.

Le couple affirme avoir recueilli l'enfant dont la mère biologique se disait incapable de s'occuper. L'homme et la femme auraient cependant berné la mairie d'Athènes en faisant inscrire la fillette à leur nom dans les registres de l'état civil.

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