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Dix islamistes tués en Tunisie près de la frontière algérienne

Dix islamistes tués en Tunisie près de la frontière algérienne

Les forces de sécurité tunisiennes ont tué dix rebelles islamistes non loin de la frontière algérienne lors d'une opération qui a duré trois jours contre les auteurs d'une attaque de militaires dans le Nord, a annoncé samedi le gouvernement.

Selon le premier ministre, Ali Larayedh, ces éléments appartenaient à Ansar al Charia, un groupe islamiste radical apparu en Tunisie depuis « la révolution de jasmin » de 2011 qui a balayé le régime du président Zine el-Abidine Ben Ali.

Jeudi, deux membres de La Garde nationale ont été tués lors d'accrochages avec un groupe d'hommes armés.

Depuis, les forces de sécurité ont tué au total dix activistes lors de raids menés à proximité de la ville de Goubellat, dans le centre-nord de la Tunisie.

« Nos forces ont tué dix membres du groupe armé Ansar al Charia à l'issue de trois jours d'affrontements dans les montagnes », a déclaré à Reuters le chef du gouvernement. Trois autres ont été arrêtés et des armes et des explosifs saisis.

Il y a deux mois, le gouvernement tunisien, dominé par les islamistes modérés d'Ennahda, avait qualifié Ansar al Charia d'« organisation terroriste » en l'accusant d'avoir tué deux députés de premier plan de l'opposition laïque.

Ansar al Charia est également tenu pour responsable de la mise à sac de l'ambassade des États-Unis à Tunis il y a un an.

Les détracteurs d'Ennahda, arrivé au pouvoir à l'issue d'élections démocratiques, lui reprochent son laxisme à l'égard des islamistes les plus radicaux. Ennahda s'est finalement résolu à ouvrir des négociations en vue de former un gouvernement de transition en vue de nouvelles élections dans six mois.

Reuters

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