Les détenus de la prison de Drummondville restent dans leur cellule 22 heures par jour pour dénoncer les compressions du gouvernement Harper dans leurs allocations. Ils boycottent également leurs ateliers.
Le président du syndicat des agents correctionnels de l'établissement confirme que ces moyens de pression augmentent la tension à l'intérieur des murs de la prison.
Depuis le 1er octobre, les détenus de plusieurs prisons fédérales exercent de tels moyens de pression.
Les détenus gagnent en moyenne entre 2,50 $ et 6,90 $ par jour, dépendamment du programme qu'ils choisissent. Ce montant a récemment été coupé de 30 %.
L'allocation des détenus leur sert notamment à payer pour plusieurs effets personnels, comme les produits d'hygiène et les vêtements. Comme ils ne peuvent plus assumer toutes ces dépenses, les détenus se tournent vers leur famille pour payer.
Le Bureau de l'enquêteur correctionnel du gouvernement du Canada dénonce aussi les coupures et compte bientôt interpeller le gouvernement. Un employé de ce Bureau confirme qu'à peu près tous les appels de détenus concernent les compressions faites par le gouvernement de Stephen Harper.
Certains détenus ont entamé un processus pour des poursuites judiciaires.