Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le biscuit Oreo rendrait aussi dépendant que la cocaïne

Le biscuit Oreo rendrait aussi dépendant que la cocaïne
AFP

Vous ne pouvez plus vous passer des Oreo ? Une étude publiée ce mardi sur le sujet pourrait expliquer votre goût pour les biscuits bicolores.

Selon une série d’expériences menées sur des rats dans l’université du Connecticut, votre biscuit préféré produit des effets similaires à la cocaïne sur le cerveau. D’après les résultats, il serait en tout cas tout aussi dépendant qu’une drogue dure.

Alors que la recherche visait la mise en lumière d’une potentielle dépendance des aliments riches en matières grasses et en sucre, le professeur Joseph Schroder et ses élèves ont constaté que les rats associaient étroitement les Oreo à la morphine ou la cocaïne.

Les chercheurs ont placé un groupe de rats affamés face à deux piles: des biscuits de riz et des Oreo. Sans surprise les rongeurs ont préféré se jeter sur ces derniers. "Tout comme les humains, les rats ne semblent pas avoir beaucoup de plaisir à les manger les craquelins de riz", a déclaré le professeur Schroeder.

Encore plus surprenant, les rats casseraient eux aussi le biscuit en deux pour manger la couche de vanille en premier.

Les chercheurs ont ensuite mené une autre expérience: en injectant de la cocaïne ou de la morphine à un autre groupe de rats, ils ont constaté qu’ils réagissaient de la même façon à ces injections qu’à la consommation d’Oreo.

Les résultats sont formels: manger ces sucreries activerait plus de neurones dans la zone du cerveau dédiée au plaisir que l’usage de drogues.

À VOIR AUSSI:

Les colorants artificielles

Les 10 pires ingrédients pour la santé

Retrouvez les articles du HuffPost Art de vivre sur notre page Facebook.
Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.