La grève déclenchée samedi matin dans les 23 parcs nationaux de la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) a pris fin dimanche matin. Déclarée illégale par l'employeur, le syndicat a confirmé qu'une ordonnance de retour au travail a été émise à la demande de l'employeur.
La plainte a été transmise à la Commision des relations de travail. La façon dont la grève a été déclenchée pose problème, selon l'employeur. Le syndicat n'aurait pas respecté le préavis de sept jours qui s'inscrit dans la Loi sur la fonction publique.
La présidente du syndicat se défend en affirmant que les travailleurs ne sont pas soumis à la Loi sur la fonction publique. Les travailleurs n'avaient donc pas à soumettre un préavis.
« Que ce soit un avis de deux ou sept jours, on a les mandats alors il faut qu'on les règle. Il faut qu'on arrête de faire autre chose que ce qu'on a à faire. » — Lucie Martineau, présidente du Syndicat de la fonction publique et parapublique
Toutefois, les négociations ne sont toujours pas terminées. Les deux parties retournent mardi devant le commissaire. La question de la « grève illégale » sera tranchée.
Le syndicat est d'avis que la SEPAQ n'aide pas les négociations en cours. L'employeur devrait, selon les employés, consacrer son temps et son énergie pour négocier de bonne foi avec les employés.
La SEPAQ n'a pas voulu commenter le processus en cours.
Les 700 employés de la SEPAQ sont sans contrat de travail depuis décembre. L'employeur offre une augmentation d'environ 1 % par année tandis que le syndicat réclame 2 %, soit l'équivalent de l'augmentation du coût de la vie.
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