GATINEAU, Qc - Les services 911 doivent régler certains problèmes — tels que la fiabilité du repérage d'un appelant qui utilise un téléphone cellulaire — avant que de nouveaux moyens, comme les messageries textes et les réseaux sociaux, puissent être utilisés pour appeler du secours d'urgence, indique un rapport du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dévoilé jeudi.
Le document du CRTC estime aussi «inacceptable» l'absence de données exactes sur le nombre d'appels 911 faits au Canada chaque année.
Le lieu d'origine des appels par téléphone cellulaire n'est pas toujours fourni aux services 911, et lorsque c'est le cas, il peut s'agir d'une approximation à la tour cellulaire la plus proche, mentionne le rapport.
Dit simplement, si les services ne savent pas où la personne se trouve, ils ne peuvent pas déterminer où envoyer de l'aide, fait-on valoir.
Les nouvelles technologies pour joindre le 911 ne régleront pas le fait qu'il n'y a pas une instance unique responsable, soutient l'auteur du rapport Timothy Denton, dont le mandat comme commissaire au CRTC se termine cette année.
Néanmoins, le CRTC invite les Canadiens à se prononcer sur l'usage de messageries textes et des réseaux sociaux pour joindre les services d'urgence. L'organisme de réglementation fédérale veut avoir l'avis de citoyens, d'experts des technologies et de répondants d'urgence sur la possible utilisation dans les services 911 des technologies dont ils font usage quotidiennement.
Le CRTC souligne qu'il faudra tenir compte des coûts associés à l'utilisation par les citoyens des nouvelles technologies pour joindre le 911.
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