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Suicide assisté: Ottawa pourrait s'opposer au Québec devant les tribunaux

Suicide assisté: Ottawa pourrait s'opposer au Québec devant les tribunaux

La ministre fédérale de la Santé, Rona Ambrose, laisse entendre que le projet de loi du Québec sur le droit de mourir dans la dignité pourrait être contesté par Ottawa devant les tribunaux.

Elle a fait ces commentaires à la sortie de sa rencontre avec ses homologues provinciaux vendredi à Toronto.

Pendant ce temps, les ministres de la Santé de partout au pays semblent hésitants à prendre des actions concrètes dans le dossier.

Ils se disent cependant favorables à des discussions informelles sur le suicide assisté. Les provinces veulent toutefois attendre les résultats du projet de loi québécois avant de se prononcer officiellement sur la question controversée.

Les ministres provinciaux surveilleront aussi de près la réaction d'Ottawa si le gouvernement péquiste fait adopter son projet de loi.

Le ministre québécois de la Santé, Réjean Hébert, affirme cependant ne pas avoir l'impression que le projet de loi devant l'Assemblée nationale sert de cobaye.

Sa collègue de l'Ontario, Deb Matthews, assure que les discussions informelles qui ont lieu en ce moment sont importantes puisqu'elles permettent de sensibiliser le public à la question. La première ministre de cette province, Kathleen Wynne, avait réclamé un débat national le mois dernier.

Pour sa part, la ministre canadienne Rona Ambrose, dit qu'elle veut participer à la conversation, mais répète que le gouvernement fédéral n'a pas l'intention de légaliser cette pratique.

Le débat a été remis à l'avant-plan en Ontario après le décès de l'éminent médecin Donald Low.

L'homme de 68 ans, atteint d'une tumeur au cerveau, avait lancé un appel émouvant en faveur de l'euthanasie dans une vidéo tournée avant sa mort.

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