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Des gens d'affaires incommodés par la vitesse et la poussière

Des gens d'affaires incommodés par la vitesse et la poussière

Des entrepreneurs du parc industriel Jean-Talon sont exaspérés par la présence des camions de la Ville de Québec dans ce secteur de Charlesbourg.

Ils prétendent que les camions roulent trop vite et causent toutes sortes de problèmes. Les poids lourds transportent de la terre, du sable et du calcium entreposés dans un dépôt de la Ville.

Les entrepreneurs déplorent le trafic incessant et la poussière soulevée par ces camions sur ces terrains qui ne sont pas asphaltés. La limite est de 50 kilomètres à l'heure, mais Simon Jourdain du Groupe Essa constate que les camions roulent beaucoup plus vite.

« Ça nous pollue la vie. Ça salit nos équipements, nos infrastructures et notre bâtisse. C'est notre qualité de vie aussi parce que les filtres à air sont lavés deux fois par semaine et ça coûte 150 $ du filtre », explique-t-il.

Son voisin Jean Rochette de Bétoxy vite la même situation. « Le trafic incessant de camions lourds lève un nuage de poussière absolument inacceptable. Ça se ramasse partout. Les gens prennent ça pour une autoroute alors que c'est une voie de service. On voit passer des camions qui roulent à 90 ou 100 kilomètres à l'heure », déplore-t-il.

Les gens d'affaires ont porté plainte à la Ville de Québec à de nombreuses reprises autant pour la poussière que la vitesse excessive.

« Si je n'ai pas fait 75 plaintes, je n'en ai pas fait une », affirme Simon Jourdain. L'entrepreneur ajoute que la seule réponse reçue de la part de la Ville à ce jour, recommandait aux plaignants d'aménager leurs terrains pour diminuer la poussière.

« Sauf que tous nos terrains sont aménagés. Le seul terrain qui n'est pas aménagé c'est celui de la ville située en face de nous autres. "Faites ce qu'on dit, ne faites pas ce qu'on fait" », lance Simon Jourdain qui craint qu'un accident grave ne survienne dans le secteur.

Nous avons contacté la Ville de Québec qui n'a pas encore réagit à la situation.

D'après les informations de Jean-François Nadeau

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