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Pas de cadeau pour Bernier

Pas de cadeau pour Bernier

Avec deux matchs en deux soirs pour commencer la saison, dont un à Montréal, il était logique de croire que Jonathan Bernier aurait obtenu le premier départ chez les Maple Leafs devant sa famille et ses amis. Or, il en est tout le contraire.

Un texte de Guillaume Lefrançois

Bienvenue dans l'univers des Maple Leafs de Toronto, où on ne fait pas de quartier à l'un ou l'autre des gardiens pour le poste de numéro 1.

« Nous avons un gardien 1A et un gardien 1B », a d'ailleurs rappelé l'entraîneur-chef des Maple Leafs, Randy Carlyle, mardi, avant le match contre le Canadien.

Bernier amorcera donc la rencontre de mercredi à Philadelphie contre les Flyers. À titre de partant pour le premier match de la saison, Reimer y voit-il un indice qu'il est en avance sur Bernier?

« Je ne sais pas si je veux en parler, explique le portier des Leafs. On en parle beaucoup, c'est une grosse histoire à Toronto. En ce moment, on essaie de gagner et je suis sûr que Bernier dirait la même chose. Évidemment, on veut se pousser l'un l'autre à se dépasser, mais on veut simplement gagner. »

« Je réagis bien, c'est une longue saison, a répondu Bernier, au sujet du choix de son entraîneur. Je n'ai pas le contrôle sur les décisions. Je suis 100 % dans le bateau. J'accepte mon sort et quand il fera appel à mes services, je serai prêt.

« Ce n'est pas la fin du monde pour moi, même si j'avais voulu jouer ce premier match. J'aurais aimé jouer devant ma famille, mais on est dans la même division, on reverra le CH souvent. »

Bernier en aurait été à un deuxième départ au Centre Bell, puisque les Kings ne venaient que très rarement à Montréal. Le 24 novembre 2010, il s'était incliné 4-1. De son côté, Reimer a l'habitude de bien se débrouiller contre le CH, avec une fiche de 4-3-0, 2 jeux blancs et une efficacité de ,919.

Vivable à court terme

À Los Angeles, le statut de Bernier ne faisait aucun doute. Malgré son immense potentiel en tant que 11e joueur réclamé au repêchage de 2006, il était l'auxiliaire derrière le gardien numéro 1, Jonathan Quick.

À Toronto, il devra plutôt cohabiter avec un collègue fort sympathique, mais à qui il souhaite voler l'emploi.

« Je ne sais pas si c'est possible à très long terme, mais à court terme, je dirais que oui, soutient Bernier. Il y aura une très bonne compétition pour savoir qui sera le gardien du futur. Il y aura des hauts et des bas, et la compétition t'aide toujours. »

Cela dit, les Leafs s'attendaient visiblement à obtenir plus qu'un numéro 2 cet été, quand ils ont donné leur auxiliaire de l'an passé, Ben Scrivens, de même que le jeune attaquant Matt Frattin pour l'obtenir. Doit-on rappeler qu'ils lui ont aussi offert un contrat de deux ans et 5,8 millions de dollars?

Dans ces circonstances, Bernier se voyait-il comme le gardien auxiliaire, ou du moins, s'est-il informé du rôle qui l'attendait dans la Ville Reine?

« Non, pas vraiment, affirme-t-il. Ils sont venus me chercher pour avoir plus d'expérience et une meilleure compétition avec James. Un de nous deux prendra la tête pendant la saison, le partant sera celui qui jouera le mieux. »

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