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Chasse à l'homme sur Twitter

Chasse à l'homme sur Twitter
A picture taken on October 23, 2012 shows the screen of a blackberry phone featuring the logo of micro-blogging site Twitter. AFP PHOTO FRED TANNEAU (Photo credit should read FRED TANNEAU/AFP/Getty Images)
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A picture taken on October 23, 2012 shows the screen of a blackberry phone featuring the logo of micro-blogging site Twitter. AFP PHOTO FRED TANNEAU (Photo credit should read FRED TANNEAU/AFP/Getty Images)

Pour la première fois, des policiers des quatre coins de la planète ont récemment lancé une chasse à l'homme en utilisant le réseau social Twitter pour retrouver un pédophile qui a filmé et diffusé son agression d'une fillette de trois ans.

Ces policiers, réunis aux États-Unis, ont envoyé simultanément sur Twitter le même message avec la photo du suspect. Des millions d'utilisateurs ont reçu l'appel à la délation.

« Ceci est notre meilleure chance de trouver ce prédateur sexuel », affirme Scott Mills, le policier de Toronto qui a eu l'idée d'utiliser Twitter.

Les policiers pensent que le suspect se trouverait au Nouveau-Brunswick. La traque médiatique n'a pas encore permis l'arrestation du prédateur sexuel.

Les réseaux sociaux à la rescousse

Cette première chasse à l'homme numérique a eu lieu alors que les corps policiers utilisent de plus en plus les réseaux sociaux pour informer la population et mener des opérations. Au Canada, cette tendance a d'ailleurs été remarquée pendant les manifestations de la grève étudiante de 2012 et pendant les inondations de Calgary.

Les réseaux sociaux gagnent des points là où les médias traditionnels en perdent, estime Marc Snyder, directeur, Médias sociaux et communications numériques numériques chez Hill + Knowlton Stratégies. « Parce qu'ils ont des résultats, parce que les coûts sont inférieurs [...] et parce que la rapidité d'exécution est beaucoup plus élevée. »

Le service de police de Montréal et la Sûreté du Québec diffusent de plus en plus des images de suspects.

Le phénomène se produit aussi à New York, où les policiers misent beaucoup sur cette technique. Alors que le Service de police de New York grossit les rangs de son unité antigang, « une grande partie des gens engagés dans cette unité vont être à la vigie des médias sociaux », explique M. Snyder.

Si les organisations sont « un brin frileuses avant de commencer », elles finissent ensuite par réaliser « que ça fonctionne », ajoute-t-il.

Avec les informations de Louis-Philippe Ouimet

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