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Les discussions sur le nucléaire iranien reprendront le 15 octobre

Les discussions sur le nucléaire iranien reprendront le 15 octobre

Les négociations sur le programme nucléaire iranien reprendront le 15 octobre à Genève. C'est ce qu'a annoncé la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, à l'ONU au terme d'une rencontre sans précédent entre le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, et ses homologues des États-Unis, de France, de Russie, de Chine, du Royaume-Uni et d'Allemagne.

La rencontre a duré moins de 30 minutes.

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, qui a aussi eu une rencontre privée avec M. Zarif, s'est dit content de voir l'ouverture de son homologue iranien, ajoutant cependant que beaucoup de travail reste à faire et que l'Iran devra répondre aux questions concernant son programme nucléaire.

« Une rencontre et un changement de ton, même s'ils sont bienvenus, ne répondent pas à ces questions », a indiqué John Kerry.

Le ministre des Affaires étrangères de l'Iran a pour sa part déclaré que l'échange avec les six représentants avait été constructif et s'est dit satisfait de cette première étape.

« Maintenant, il faut voir si nous pouvons concrétiser ces mots par des faits », a-t-il dit, ajoutant que les sanctions imposées à son pays sont « « contreproductives ».

Mais les Américains affirment qu'aucune concession importante ne sera faite avant que les Iraniens démontrent qu'ils ne cherchent pas à monter un arsenal nucléaire. Mohammad Javad Zarif a réitéré que le programme iranien n'avait que des visées civiles.

Le président iranien Hassan Rohani a dit espérer que le différend se règle d'ici six mois.

Jeudi matin, s'exprimant devant l'Assemblée générale de l'ONU au nom du Mouvement des pays non alignés, le président Rohani a déclaré qu'« aucun pays ne devrait posséder d'armes nucléaires, puisqu'il n'y a pas de bonnes mains pour ces armes dévastatrices ».

Entre-temps, la délégation iranienne auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a dénoncé les « allégations sans fondement » de l'agence onusienne sur son programme nucléaire.

La délégation critique le dernier rapport de l'agence sur le programme nucléaire de Téhéran.

Dans ce rapport, l'AIEA affirme que l'Iran a installé un millier de centrifugeuses avancées pour enrichir l'uranium et a commencé à fabriquer des barres de combustible pour son réacteur d'Arak.

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