Pour certains super-héros de Comics, les super-pouvoirs naissent de mutations génétiques, d'expériences en laboratoire ayant mal tournées ou de Krypton. Pour Ruben, protagoniste principal d' une nouvelle série de comics baptisée Buzzkill, il lui suffit de se siffler quelques bouteilles d'alcool et de consommer de la drogue.
Publié chez Dark Horse jeudi 18 septembre, Buzzkill promet un sort particulièrement cruel à Ruben dont les pouvoirs entraînent certes une grosse responsabilité mais aussi une grosse gueule de bois.
Selon ses créateurs, Donny Cates et Mark Reznicek, le super-héros doit vivre avec la sensation désagréable de se réveiller le matin avec du sang sur les mains mais aucun souvenir de la cuite passée. Paradoxe pour Ruben, il essaye de rester sobre alors que ses ennemis se font plus pressants.
"Je ne considère pas le comic book que j'ai écrit comme parlant d'un super-héros qui est alcoolique mais plutôt d'un alcoolique qui est super-héros et qui fait des choses vraiment horribles. Le héros ne pense pas aux mauvais côtés de ses actions car il est persuadé de le faire pour les bonnes raisons."
Cates explique que cette série en quatre épisodes est un portrait "consternant" de la relation entre le pouvoir, l'addiction et les "conséquences réelles que cela implique".
Réflexion sur l’addiction, l'idée de Buzzkill aurait germé lors d'une soirée arrosée entre Cates et Reznicek. Et ce n'est pas la première fois que les super-héros sont confrontés à des problèmes d'alcool. Iron Man est un grand consommateur de scotch comme Hancock, incarné par Will Smith dans l'adaptation du comics.
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