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Combats meurtriers entre l'armée et les rebelles aux Philippines

Combats meurtriers entre l'armée et les rebelles aux Philippines

Les combats entre l'armée philippine et des séparatistes musulmans se sont intensifiés samedi à Zamboanga, une ville portuaire du sud des Philippines où les rebelles ont lancé une offensive spectaculaire en début de semaine.

En six jours, les affrontements ont déjà fait plus de 50 morts, des dizaines de blessés et quelque 60 000 déplacés. Des centaines de maisons ont été détruites et un hôpital a été incendié.

Un cessez-le-feu conclu entre les deux camps vendredi soir n'a tenu que quelques heures. Les insurgés ont pris en otage des civils qu'ils utilisent comme « boucliers humains ».

« Nous n'arrêterons de tirer sur eux que lorsqu'ils arrêteront de tirer sur nos soldats et sur les civils », a déclaré samedi à la radio nationale le ministre de la Défense, Voltaire Gazmin.

Le chef de l'État, Benigno Aquino, et le vice-président, Jejomar Binay, se sont rendus à Zamboanga pour superviser les opérations.

Vendredi soir, le vice-président a annoncé à Reuters s'être entretenu par téléphone avec Nur Misuari, chef de file des dissidents du FLNM, avec lequel il a convenu d'un cessez-le-feu et d'engager des pourparlers pour mettre un terme à la recrudescence des violences.

Pour sa part, le porte-parole de l'armée, le lieutenant-colonel Ramon Zagala, a déclaré que l'état-major n'était pas au courant d'un quelconque accord de cessez-le-feu

avec les dissidents du FLNM. « Nous n'avons reçu aucun ordre [en ce sens] et nous poursuivons nos opérations jusqu'à la preuve du contraire ».

Reuters

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