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Les retraités de la Stadacona ne lâchent pas prise

Les retraités de la Stadacona ne lâchent pas prise

Les retraités de la papetière Stadacona de Papiers White Birch reviennent à la charge, cette fois devant les tribunaux. Ils ont déposé une demande de révision judiciaire afin de casser une décision de la Commission des relations du travail.

Les retraités de la Stadacona considèrent le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier les a mal représentés lors des négociations qui ont mené à la relance de l'usine de Papiers White Birch à Québec.

L'entente conclue pour la relance de la papetière a eu comme conséquence de diminuer de 47 % les revenus des retraités puisque l'entente a mis fin à leur régime de pension.

Dans sa décision, la commissaire du Tribunal du travail a fait savoir que le regroupement ne pouvait pas déposer une plainte au nom des 88 retraités en vertu du Code du travail.

L'avocat des retraités, Me Jocelyn Morency, estime que la commissaire a interprété de façon trop rigoureuse le code. « La commissaire a décidé que le regroupement qui n'existe uniquement que pour la protection des régimes de retraite des retraités, n'avait pas le mandat d'agir individuellement pour chacun des retraités qui veulent voir le syndicat poursuivi pour manque de représentation », déplore-t-il.

Entre-temps, les retraités attendent depuis un an la création d'un nouveau régime de retraite qui leur permettra de récupérer une partie de leurs pertes.

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