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Île d'Anticosti : Hydro-Québec a préféré Pétrolia à Junex

Île d'Anticosti : Hydro-Québec a préféré Pétrolia à Junex

Junex a dévoilé la proposition déposée à Hydro-Québec pour l'achat de ses 35 permis d'exploration des hydrocarbures sur l'île d'Anticosti. Similaire à celle de Pétrolia, la proposition de Junex aurait permis d'avoir un peu plus d'argent en début de production.

Les deux compagnies promettaient des investissements sur le terrain, mais ne remettaient pas d'argent à Hydro-Québec pour obtenir les 35 permis sur l'île d'Anticosti. Pétrolia a toutefois payé 460 000 $ à Hydro-Québec pour utiliser ses données sismiques.

Le professeur d'économie à l'Université Laval, Patrick Gonzalez, estime qu'il y a peu de différence entre les deux offres. La soumission de Junex prévoyait un premier droit de refus pour Hydro-Québec si elle abandonnait ses permis, tout comme Pétrolia. Junex accordait 3 % de redevances à partir du premier baril de pétrole. Pétrolia verserait entre 1 % et 2 % sur les 10 premiers millions de barils produits, ce qui équivaut, à un prix de 100 $ le baril de pétrole, à environ 15 millions de moins que l'offre de Junex.

Patrick Gonzales croit que ce qui a fait la différence entre les deux, c'est la possibilité pour Hydro-Québec avec la proposition de Pétrolia, de se retirer sereinement du dossier et de se tourner vers d'autres projets.

Les deux offres étaient basées sur les connaissances géologiques du temps, donc avant l'évaluation actuelle des réserves de pétrole à 34 milliards de barils.

Autant Hydro-Québec que Junex ont refusé de commenter davantage le dossier.

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