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Sept sièges saskatchewanais pour le NPD en 2015, selon Thomas Mulcair

Sept sièges saskatchewanais pour le NPD en 2015, selon Thomas Mulcair

Réunis en caucus à Saskatoon, les députés NPD fédéraux pensent déjà aux prochaines élections en 2015 : le chef Thomas Mulcair a déclaré que son parti entend remporter au moins la moitié des 14 circonscriptions de la province.

Le redécoupage de la carte électorale les aidera à atteindre leur objectif, affirme Peter Julien, le président du caucus et député de la circonscription Burnaby-New Westminster en Colombie-Britannique.

Les électeurs de Regina et de Saskatoon auront désormais plus de poids dans la balance, car des circonscriptions qui couvraient autrefois un territoire urbain et rural ont cédé place à des circonscriptions entièrement urbaines à la suite d'un redécoupage électoral d'abord contesté par le Parti conservateur fédéral.

Course à deux, selon le NPD

Peter Julian estime que deux partis seront dans la course dans la province, soit le Parti conservateur et le NPD.

« Dans l'Ouest canadien [...], le Parti libéral et les autres partis ne sont pas très pesants, à part quelques circonscriptions, bien sûr, alors c'est une course à deux quand on regarde l'ensemble de l'Ouest canadien. Bien sûr, le NPD sera présent partout », lance le président du caucus NPD.

Il ajoute que pour accéder au pouvoir, le NPD aura besoin de l'appui des Saskatchewanais, ce qui explique qu'ils mettront énormément d'efforts dans la province.

L'analyste politique Stephen Kenny estime qu'avant de déterminer que les libéraux ne seront pas dans la course, il faudra attendre de mesurer l'effet qu'aura Justin Trudeau sur l'électorat. Jusqu'à maintenant, le chef libéral a fait bonne figure dans la province, selon M. Kenny.

Pour gagner la moitié des sièges saskatchewanais, la stratégie du NPD sera d'aller à la rencontre des gens, en particulier ceux qui forment la base néo-démocrate, très nombreux dans la province selon le parti, même s'il n'y a pas d'élu à Ottawa présentement.

Des députés, dont Peter Julian et Alexandre Boulerice, resteront dans la province après le caucus pour continuer leurs rencontres entre autres avec des organisations syndicales.

« J'ai beaucoup de rencontres organisées avec des organisations syndicales, notamment les Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce [pour] échanger avec eux, voir leurs préoccupations, leurs priorités et leurs intérêts, faire en sorte que l'on soit mieux connectés entre l'Est et l'Ouest et que l'on comprenne mieux les enjeux qui sont communs », explique Alexandre Boulerice, député de Rosemont La Petite-Patrie.

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