La ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, estime que l'entente entre Hydro-Québec et la société Pétrolia sur le pétrole d'Anticosti est insuffisante, mais s'est montrée prudente sur la question des redevances que Pétrolia s'est engagée à verser à Hydro-Québec s'il y a exploitation du gisement à l'île d'Anticosti.
La ministre a refusé de dire si la société d'État ou le précédent gouvernement libéral avait fait une erreur en acceptant les conditions proposées.
Martine Ouellet s'est contentée de dire que le gouvernement devait s'assurer que les Québécois bénéficient de l'exploitation éventuelle du gisement de l'île d'Anticosti.
« Le passé, je ne peux pas le changer », a déclaré la ministre. « Moi, je vais faire en sorte, puis on a les outils au gouvernement pour faire en sorte qu'à l'avenir, si on décidait qu'il y avait exploitation du pétrole, si on en trouve premièrement, puis si c'est économiquement exploitable [....], on va faire en sorte que c'est l'ensemble des Québécois qui vont s'enrichir. »
La firme Pétrolia a toujours refusé de dévoiler les détails de cette entente, conclue il y a cinq ans. Elle est finalement revenue sur sa décision, et l'entente a été rendue publique jeudi.
Les ressources de pétrole sur l'île d'Anticosti sont estimées à 34 milliards de barils de pétrole.