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Faire du gaz naturel avec des ordures à Terrebonne

Faire du gaz naturel avec des ordures à Terrebonne

Dès le milieu de l'an prochain, les gaz qui se dégagent de la décomposition des ordures du site d'enfouissement de Terrebonne, où sont envoyés le tiers des déchets de Montréal, seront purifiés et transformés en gaz naturel.

Cet investissement de 40 millions de dollars était devenu nécessaire, selon l'entreprise BFI, qui gère le site d'enfouissement, en raison de l'agrandissement du site.

Car en 1996, l'entreprise y avait d'abord construit une centrale électrique qui fonctionnait au gaz s'échappant des ordures, la première au Québec. Toutefois, vu l'expansion du site de Terrebonne, la centrale ne récupérait plus qu'une partie de ces gaz, dont le reste devait être brûlé, dégageant pollution et mauvaise odeur.

« Le volume de biogaz a augmenté avec le temps. On a tenté de le valoriser par une autre expansion de la centrale électrique. On n'a pas pu le faire pour diverses raisons. Et on a regardé d'autres options », explique Yves Normandin, le vice-président des activités pour BFI Canada.

Plutôt qu'en électricité, l'équipe d'Yves Normandin a ainsi décidé de transformer les biogaz en gaz naturel. Ceux-ci seront d'abord purifiés en usine, avant d'être injectés dans un gazoduc appartenant à Gaz Métro et TransCanada, situé à proximité, pour être vendu sur le marché du gaz naturel.

Selon les estimations, le site d'enfouissement produira suffisamment d'électricité et de gaz naturel pour satisfaire les besoins en énergie d'une ville de la taille de Terrebonne.

D'après un reportage de Vincent Maisonneuve

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