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Abus de confiance et corruption: la FTQ nie tout

Abus de confiance et corruption: la FTQ nie tout
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Le Fonds de solidarité FTQ a nié en bloc les propos tenus plus tôt aujourd'hui par l'Agence QMI et TVA Nouvelles concernant son président, Michel Arsenault. Ce dernier s'est défendu en affirmant qu'il n'a jamais reçu ni demandé de cadeau en retour d'un investissement avec un partenaire du FTQ.

Par le biais d'un communiqué, il a également tenu à spécifier qu'il avait été informé par les autorités qu'il avait été sous écoute téléphonique entre octobre 2008 et octobre 2009. À la suite à cette écoute, la Couronne aurait toutefois jugé qu'il n'y avait pas matière à accusations dans ce dossier.

« Aujourd'hui, alors que la Commission Charbonneau reprend ses travaux, certains médias jugent à propos de présenter comme des « scoops » des informations rabâchées, auxquelles nous avons déjà répondu. Mais ainsi, ils sèment le doute chez leurs auditeurs et leurs lecteurs, allant jusqu'à mettre en cause le travail des procureurs de la Couronne », a déclaré Arsenault.

« Le Journal de Montréal a fait ce matin sa une sur une ''nouvelle'' vieille de plus de quatre ans », peut-on également lire dans le communiqué partagé par la FTQ.

L'Agence QMI écrivait ce matin que le président de la Fédération des travailleurs du Québec aurait reçu des cadeaux, des voyages et autres avantages que les enquêteurs appellent des « contreparties » par des entrepreneurs en construction. Cela se serait reproduit à une trentaine de reprises.

Toujours selon les sources de TVA Nouvelles et de l'Agence QMI, la SQ avait recueilli assez de preuves pour obtenir un mandat d'arrestation pour abus de confiance et corruption contre le président.

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