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L'école pour les sans-papiers, un casse-tête pour Québec

L'école pour les sans-papiers, un casse-tête pour Québec

Des familles immigrées sans statut migratoire officiel doivent payer des milliers de dollars pour envoyer leurs enfants à l'école au Québec. La situation demeure difficile pour ces parents, malgré les mesures prises par le gouvernement.

Le ministère de l'Éducation a assoupli ses règles cette année pour permettre à certaines familles n'ayant pas de permis de résidence au Québec d'inscrire gratuitement leurs enfants à l'école.

Mais les demandeurs d'asile refusés qui n'ont pas de droit de séjour et les travailleurs temporaires dont le permis de travail a expiré depuis plus d'un an doivent assumer les droits de scolarité pour leurs enfants.

Cette situation est dénoncée par le collectif Éducation sans frontière, qui réclame une éducation gratuite pour tous les enfants qui sont sans papiers en sol québécois.

Le collectif fait une comparaison avec les États-Unis « où tous les enfants, y compris les enfants sans-papiers, peuvent accéder aux écoles en vertu d'une décision de la Cour suprême ».

Toronto et Vancouver, où se concentrent les immigrants, permettent aux enfants sans-papiers d'aller à l'école, souligne Éducation sans frontière, qui juge l'exception québécoise « honteuse ».

La ministre de l'Éducation, Marie Malavoy, se veut rassurante. Elle se dit prête à revoir la liste des personnes non résidentes exemptées du paiement des droits de scolarité.

Estimés à quelques centaines, on ne dispose pas de données exactes pour déterminer le nombre d'enfants concernés puisque leurs familles vivent généralement dans la clandestinité.

Avec les informations de Jean-Pierre Bastien

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