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Écoles passerelles : la Commission scolaire Central Québec reprend sa lutte

Écoles passerelles : la Commission scolaire Central Québec reprend sa lutte

La Commission scolaire Central Québec est prête à reprendre sa lutte contre le projet de loi sur les écoles passerelles. Vendredi, la ministre responsable de la Charte de la langue française, Diane De Courcy, a réitéré son intention de déposer ce nouveau projet de loi qui empêcherait les militaires canadiens francophones d'envoyer leurs enfants à l'école anglaise.

Le président de la commission scolaire Central Québec, Stephen Burke, veut de nouveau monter au front. Il a rédigé une lettre demandant aux parents d'élèves d'être prêts pour une importante bataille.

Stephen Burke salue l'appui des parents lors de la première lutte, au printemps, lors de la commission parlementaire sur le projet de loi 14 qui modifiait la Charte de la langue française.

« Je les félicite. L'an passé, on a eu 11 000 signatures qu'on a déposées », dit-il.

La Commission scolaire Central Québec avait déposé un mémoire en commission parlementaire sur le projet de loi 14.

Depuis, le projet de loi 14 a été modifié à la demande de l'opposition à l'Assemblée nationale. La ministre De Courcy a exclu la mesure qui privait les militaires francophones de leur privilège d'inscrire leurs enfants à l'école anglaise, un passe-droit qu'ils ont depuis 1977. Cette épineuse question a été renvoyée à un autre projet de loi portant spécifiquement sur les écoles passerelles.

Stephen Burke se dit déçu de devoir reprendre le combat. « J'aurais pensé qu'on aurait pu se comprendre. On a passé devant la commission parlementaire, et le fait français n'est pas en danger », affirme-t-il.

M. Burke soutient que la commission scolaire Central Québec a besoin de la clientèle des enfants de militaires pour survivre, car cette dernière représente environ 700 étudiants.

Le nouveau projet de loi sur les écoles passerelles devrait être déposé à l'automne, a fait savoir Jean-François Lemieux, porte-parole de la ministre responsable de la Charte de la langue française.

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