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Le maïs des Îles-de-Boucherville menacé

Le maïs des Îles-de-Boucherville menacé

Le maïs du Parc national des Îles-de-Boucherville, considéré comme un des meilleurs au Québec, pourrait bientôt disparaître.

Estimant que l'exploitation agricole ne convient pas à la vocation du Parc, le gouvernement du Québec veut chasser les derniers agriculteurs qui utilisent ces terres.

Une entente signée avec ceux-ci en 2008 stipule que toutes les terres devront être rétrocédées d'ici 2016. Plus de la moitié des champs sont déjà passés sous le contrôle du gouvernement.

Le secteur sera reboisé. D'ailleurs, un budget de quatre millions et demi de dollars a déjà été prévu à cet effet.

Expropriation contestée

La Ville de Boucherville compte se battre pour sauver son « maïs des Îles ».

Le conseiller municipal Yan Savaria fait valoir que la rétrocession entre en contraction avec la récente politique de souveraineté alimentaire du gouvernement Marois.

Une pétition en ligne a déjà recueilli plus de 3000 signatures.

Déplorant la rétrocession, l'agriculteur Patrick Van Velzen fait valoir que le maïs des Îles-de-Boucherville jouit d'un microclimat hors du commun qui lui procure un meilleur goût. Selon lui, ses terres auraient été mises davantage en valeur si Québec avait choisi d'en faire un secteur agrotouristique.

« Tout est là pour que le bon sens règne et qu'on conserve l'agriculture dans les Îles, peut-être différemment, mais que ce soit la fenêtre agricole de Montréal », plaide-t-il.

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