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Pamela Porter remise en liberté

Pamela Porter remise en liberté

Pamela Porter, l'épouse de l'ancien directeur du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) Arthur Porter, pourra recouvrer la liberté en attendant son procès pour complot et recyclage de produits de la criminalité.

La juge Johanne St-Gelais, de la Cour supérieure, a accepté vendredi la demande de remise en liberté déposée par les avocats de l'épouse d'Arthur Porter.

Mme Porter était détenue depuis son extradition au Canada par le gouvernement panaméen, en juin dernier. Elle désirait être remise en liberté jusqu'à son retour en Cour supérieure, en septembre, pour la tenue de l'enquête préliminaire.

La Cour avait refusé le 25 juin la première requête de Pamela Porter, accusée de complot et de recyclage des produits de la criminalité. On craignait alors qu'elle ne profite de sa liberté pour fuir le pays. La juge St-Gelais en a décidé autrement cette fois, estimant que de nouveaux éléments de preuve lui permettaient de croire que Mme Porter ne tenterait pas de profiter de sa remise en liberté pour fuir le pays.

Rappelons que la juge a imposé une ordonnance de non-publication de la preuve présentée dans cette affaire. Or, seule la décision qu'elle a rendue vendredi peut être divulguée au public par les médias.

Pour être remise en liberté, Pamela Porter devra remettre son passeport à la justice, il lui sera interdit de quitter le Québec, elle devra se rapporter à la police deux fois par semaine et verser une caution de 250 000 $. Il lui est aussi interdit de contacter son mari, sauf en présence de leurs avocats respectifs.

Les policiers soupçonnent Pamela Porter d'avoir aidé son mari, Arthur Porter, à blanchir de l'argent dans un cas de fraude totalisant 22,5 millions dans le contexte de l'octroi de contrats pour la construction du nouveau CUSM. Les faits reprochés se seraient produits entre juillet 2009 et décembre 2010.

Son époux, Arthur Porter, est toujours détenu au Panama, où il attend le résultat de procédures de contestation de son extradition au Canada. Il est accusé d'avoir accepté des millions de dollars en pots-de-vin d'ex-dirigeants de SNC-Lavalin en échange de contrats pour la construction du Centre universitaire de santé McGill, à Montréal.

Activement recherché au Canada, le couple Porter avait été arrêté par la police panaméenne le 26 mai dernier, alors qu'ils tentaient de gagner Trinité-et-Tobago.

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