Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Les cours de la potasse plongent

Les cours de la potasse plongent

De durs lendemains sont à craindre pour les producteurs canadiens de potasse, un minerai utilisé dans la fabrication de fertilisants.

Les cours de la potasse étaient en forte baisse, mardi, sur le marché nord-américain, à la suite d'une annonce qui a pris l'industrie par surprise. L'annonce est venue des producteurs de potasse Uralkali et Belaruskali, respectivement de Russie et du Bélarus, qui ont décidé de mettre fin à leur partenariat dans une agence de mise en marché appelée BPC. Cette nouvelle laisse entrevoir une baisse marquée des prix de la potasse qui, selon les analystes, pourraient passer de 400 $ la tonne -le prix actuel- à 100 $ la tonne.

L'agence de mise en marché européenne faisait en sorte d'établir les prix pour plus du tiers de l'approvisionnement mondial en potasse. Son démantèlement a pour effet de « mettre fin au monde de la potasse tel que nous le connaissions jusqu'ici », d'après l'analyste Joel Jackson de Capital Markets.

Mardi, sur les places boursières, le titre de PotashCorp (TSX :POT) a plongé : à mi-journée il s'établissait à 31 $ en baisse de 20,31 % ou 7,90 $ par action.

La semaine dernière, PotashCorp annonçait à ses actionnaires un bénéfice moins élevé que prévu au deuxième trimestre.

Le Canada détient l'une des plus grandes réserves mondiales de potasse et en exporte à d'autres pays, incluant les États-Unis, la Chine et l'Inde.

Fin 2012, Canpotex avait annoncé la vente d'un million de tonnes de potasse à la Chine à un prix réduit.

À la lumière de l'annonce faite par les producteurs de Russie et du Bélarus, les investisseurs et des analystes tels que ceux de CIBC World Markets, appréhendent qu'il y aura des surplus de potasse sur le marché mondial.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.