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Égypte : pas dans « l'intérêt » de Washington de se prononcer

Égypte : pas dans « l'intérêt » de Washington de se prononcer

Le gouvernement américain ne cherche plus à déterminer si la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée égyptienne le 3 juillet dernier constitue un coup d'État militaire.

Il en a informé jeudi de hauts responsables du Congrès. Lors de réunions à huis clos à Washington, le sous-secrétaire d'État William Burns leur a déclaré que l'administration n'était pas légalement obligée de prendre position sur ce point, ajoutant qu'il n'était pas non plus dans l'intérêt des États-Unis de se prononcer.

En qualifiant de coup d'État la destitution de Mohamed Morsi, élu il y a un an mais déposé par l'armée après plusieurs jours de manifestations massives contre lui, les États-Unis auraient automatiquement privé l'Égypte de la majeure partie de son aide annuelle de 1,55 milliard de dollars.

Selon la loi américaine en effet, la plupart des aides ne sont plus versées aux pays « dont le chef de gouvernement dûment élu est déposé par un coup d'État ou un décret militaire ».

« Nous sommes convaincus qu'il est important de continuer à fournir une aide à l'Égypte, conforme à nos lois, pour réaliser notre objectif de favoriser une transition responsable vers une gouvernance démocratique », a déclaré un haut responsable américain. « Nous travaillerons en relation avec le Congrès pour déterminer le meilleur moyen de continuer à aider l'Égypte. »

Reuters

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