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Une commission pour réformer la gestion du Vatican

Une commission pour réformer la gestion du Vatican

Le pape François a mis en place vendredi une commission spéciale de huit membres - sept laïques et un religieux - chargée de réformer les services économiques et administratifs du Vatican.

Cette commission rendra des comptes directement au pape et le conseillera sur les questions économiques et les moyens d'améliorer la transparence dans les finances du Saint-Siège, précise le Vatican.

Le pape avait créé le mois dernier une commission chargée de réformer la banque du Vatican, l'Institut pour les oeuvres de religion.

Les huit membres de la nouvelle « commission sur l'organisation de la structure économique et administrative du Saint-Siège » seront habilités à consulter tout document, imprimé ou numérique, dans l'enceinte du Vatican.

Ses membres laïques sont des experts des affaires économiques et financières, de la gestion et des questions juridiques. Ils viennent d'Espagne, d'Allemagne, de France, de Singapour, de Malte et d'Italie.

Le religieux, Monseigneur Lucio Angel Vallejo Balda, fera office de secrétaire de la commission, qui devra proposer des mesures pour « simplifier et rationaliser » le fonctionnement des institutions vaticanes et améliorer la gestion financière du petit État pontifical.

Une volonté de réforme

La nouvelle commission tiendra sa première réunion après le retour du pape François du Brésil à la fin du mois.

Fin juin, le pape a annoncé la création d'une commission spéciale d'enquête sur la banque du Vatican pour s'assurer que ses activités soient « en harmonie » avec la mission de l'Église

catholique. Cette instance de cinq membres est présidée par le cardinal Raffaele Farina, archiviste et bibliothécaire émérite du Saint-Siège.

Y siègent trois autres prélats, dont le cardinal français Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, et une femme professeure à l'université américaine de Harvard.

Comme la commission sur la réforme économique et administrative, elle dépend directement du pape, court-circuitant ainsi la bureaucratie vaticane à la réputation entachée par des accusations de scandales et de corruption.

En avril, juste un mois après son élection, François avait créé une commission de huit cardinaux chargée de le conseiller sur les mesures à prendre pour réformer la Curie romaine.

L'administration centrale du Vatican est tenue pour responsable des scandales et des dysfonctionnements qui ont affecté l'Église durant les huit années de la papauté de Benoît XVI, le prédécesseur de François qui a démissionné en février pour raisons de santé.

Reuters

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