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High River : la levée de l'état d'urgence provincial est contestée

High River : la levée de l'état d'urgence provincial est contestée

Plusieurs résidents de High River dénoncent la levée de l'état d'urgence provincial, samedi, et craignent que la petite municipalité n'ait pas les ressources pour gérer un état d'urgence local.

Le maire de la communauté, Emile Blokland, a officiellement déclaré samedi le passage de l'état d'urgence provincial à local. Il a fait cette annonce en compagnie d'un représentant du gouvernement de l'Alberta et du directeur des opérations d'urgences.

La première ministre de l'Alberta, Alison Redford, avait déclaré jeudi qu'il n'y avait pas lieu de prolonger l'état d'urgence en raison de l'amélioration de la situation à High River, où 13 000 personnes avaient été évacuées au moment des inondations.

La chef du parti Wildrose, Danielle Smith, dénonce la décision gouvernementale.

La province rétorque qu'elle va continuer à offrir de l'appui à la communauté.

Pour certains résidents, comme l'ancien conseiller municipal Floyd Langenhoff, ce ne sera pas assez. Il explique que « l'administration d'une petite ville comme High River est assez occupée avec la gestion quotidienne des opérations municipales ».

Retards inquiétants

Plusieurs résidents s'inquiètent aussi de la lenteur des travaux pour nettoyer la ville après les inondations du 20 juin. Ils soutiennent entre autres que les délais sont trop longs pour pomper l'eau. D'autres dénoncent le fait que les habitations provisoires promises par la province tardent toujours à être installées.

Les autorités expliquent ce retard par des problèmes de construction.

Trois sites d'habitations doivent être mis en place pour loger plus de 5 000 personnes.

« Nous tentons d'ouvrir ces sites le plus rapidement possible », dit Mike Leathwood, du ministère des Affaires municipales, « nous savons que les gens en ont besoin ».

La province a commencé à prendre les noms des résidents dans le besoin, mais il faudra encore au moins deux semaines avant qu'ils puissent y emménager.

Retour à la maison

La presque totalité des résidents évacués a pu retourner à leurs domiciles pour évaluer l'état des lieux. La dernière communauté, Sunrise, va rouvrir ses portes aux résidents dimanche.

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