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Robert Latimer : plus besoin de séances individuelles de thérapie

Robert Latimer : plus besoin de séances individuelles de thérapie

La Commission des libérations conditionnelles du Canada (CNLC) a déclaré lundi que Robert Latimer, qui a tué sa fille lourdement handicapée en 1993, n'a plus besoin de suivi psychologique individualisé.

L'organisme fonde sa décision sur le dernier rapport de l'état de santé mentale du fermier saskatchewanais, dans lequel il est affirmé que M. Latimer présente un risque faible ou très faible de « violence et de récidive générale ».

La CNLC n'accorde cependant pas à M. Latimer le droit de donner des soins ni de prendre des décisions pour des personnes souffrant d'infirmités importantes, comme le souhaitaient ses gestionnaires de cas.

La Commission précise qu'un cas de récidive pourrait se produire si l'homme de 60 ans obtenait de telles responsabilités.

Elle lui interdit également de quitter le Canada sans un passeport à durée de validité limitée. Chaque voyage, mentionne-t-elle, doit être évalué selon les circonstances propres à la situation.

L'année dernière, la Commission avait autorisé M. Latimer à se rendre au Royaume-Uni pour participer à un débat sur l'euthanasie, mais sa demande de visa avait été refusée par les autorités britanniques.

Robert Latimer a tué sa fille Tracy, âgée de 12 ans, par empoisonnement à l'oxyde de carbone. Lourdement handicapée par une paralysie cérébrale, elle ne pouvait pas marcher, ni parler, ni s'alimenter seule.

Après de nombreux soubresauts judiciaires, il a été emprisonné à la William Head Institution de Victoria, en Colombie-Britannique, avant d'obtenir une libération conditionnelle complète en décembre 2010.

M. Latimer a avoué son crime en alléguant qu'il voulait arrêter la souffrance de sa fille. Il a toujours affirmé n'avoir rien fait de mal, et son procès a soulevé un débat important sur l'euthanasie au Canada.

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