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Mi-saison : pas de panique!

Mi-saison : pas de panique!

L'Impact a maintenant atteint le stade de la mi-saison. Installée au premier rang de l'Association de l'Est, la troupe de Marco Schällibaum apprend à gérer son nouveau statut d'équipe à battre.

Un texte de Jean-François Chabot

À l'entraînement sur la pelouse du Complexe sportif Claude-Robillard, les joueurs ne semblaient pas trop s'en faire avec la maigre récolte de deux points lors des trois derniers matchs, face à des équipes de bas de classement.

Le défenseur Hassoun Camara résume bien l'esprit qui prévaut dans le vestiaire en ce moment.

« Nous venons certes de connaître trois matchs délicats, avoue-t-il. Face au Colorado, nous avons poussé pour aller chercher la victoire. Ça s'est retourné contre nous. Contre Toronto et le Chivas, nous sommes revenus pour récolter les nulles. »

Pour Camara, il est encore trop tôt pour appuyer sur le bouton de panique. « Il n'y a pas de drame. Nous sommes premiers. Ce qu'on a, personne ne peut nous le retirer. On a établi un record de la MLS pour le nombre de points au classement après 16 matchs. Nous sommes devenus l'équipe à battre, et les autres nous attendent de pied ferme. Il faudra s'ajuster et mieux composer avec ce nouveau statut », a candidement lancé le défenseur.

Point de vue collectif

Sa vision est partagée par d'autres membres de l'Impact, dont le gardien Troy Perkins.

« C'est à nous de ne pas oublier que nous formons une bonne équipe. Toutes les équipes traversent des périodes creuses. C'est impossible de rester aussi forts toute l'année. La parité dans la ligue fait que tout le monde peut battre tout le monde. »

Tout comme son entraîneur-chef, Perkins espère de meilleures prestations dans les matchs à venir contre New York, Dallas, et Kansas City, trois formations de pointe de la MLS.

« Je dresse un bilan très positif de notre première moitié de saison. Nous sommes premiers au classement depuis un bon moment. Nous savons aussi qu'il reste un long chemin pour parvenir aux éliminatoires. Mais dans l'ensemble, les joueurs progressent bien », a dit Schällibaum.

Le défenseur Jeb Brovsky a été plus direct dans son analyse. « Les prochains matchs seront un vrai test pour nous parce que deux points sur neuf ce n'est pas satisfaisant. On saura ce que l'on vaut vraiment après les trois prochaines rencontres. Nous devrons offrir un effort soutenu durant 90 minutes à chaque match. »

Des changements à l'horizon?

Béquilles à la main, le patron Nick De Santis assistait à la séance d'entraînement, malgré une rupture du tendon d'Achille gauche. Il s'est infligé cette blessure au cours de la fin de semaine dans un match amical pour une cause caritative. Il doit passer sous le bistouri mardi.

De Santis s'est lui aussi dit content de la position de l'Impact à la mi-saison. « Nous ne pensions pas être en aussi bonne situation à ce moment-ci. »

Malgré tout, il garde la porte ouverte à de possibles ajouts ou changements au sein de son équipe d'ici la fin de la saison. Une fenêtre en ce sens s'ouvrira mardi.

C'est en effet à compter du 9 juillet que peuvent se réaliser des transferts internationaux. De très bons joueurs sans contrat ailleurs dans le monde deviendront disponibles. Et s'il trouve un attaquant créatif ou un défenseur solide pour ajouter de la profondeur à l'Impact, De Santis pourrait bouger.

Le directeur sportif a tout de même pris soin d'ajouter qu'il était très à l'aise avec la composition de son onze partant. Pour lui, il faut simplement faire preuve de caractère.

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