Le jury du Prix du récit Radio-Canada, composé de Catherine Voyer-Léger, d'Yves Beauchemin et d'Hervé Bouchard, a désigné les cinq finalistes 2013. Leurs textes ont été choisis parmi plus de 520 récits soumis au concours. Le nom du gagnant sera dévoilé le 22 juillet.
Michèle Demers, d'Ottawa, pour 1961
Une journée d'école, dans les années 1960, avec ses petits drames et ses joies, sous le regard à la fois implacable et aimant de l'institutrice.
Christine Gonthier, de Gatineau, pour Au vent mauvais
Déménageant sans cesse, ballottée d'un endroit à un autre, une adolescente rêve de s'ancrer dans un lieu quand d'autres, à son âge, rêvent de voyager.
Esteban Gonzalez, de Jonquière, pour Ramona
Le tremblement de terre du 3 mars 1985 au Chili, vu à travers les yeux d'un enfant qui, avec sa mère, a recueilli et soigné un pigeon blessé.
Carl-Keven Korb, de Chicoutimi, pour Sur la 175
Quatre jeunes passent en auto à hauteur d'un accident et, poussés par la curiosité, ne peuvent s'empêcher de regarder. Le regard du narrateur croise celui d'une blessée en train de mourir.
Marie-Ève Leclerc-Dion, de Montréal, pour Chambre cinq, premier lit
Une relation se noue entre une jeune infirmière et sa patiente âgée, qui perd la mémoire et se raccroche à d'infimes détails tangibles et rassurants.
Véritable tremplin pour les écrivains canadiens, le Prix du récit Radio-Canada est ouvert à tous, amateurs ou professionnels. Il récompense chaque année les meilleurs récits originaux et inédits soumis au concours. Le gagnant reçoit 6000 $ offerts par le Conseil des arts du Canada, une résidence d'écriture de deux semaines au Centre Banff, en Alberta, et son texte est publié dans le magazine enRoute d'Air Canada et sur radio-canada.ca. Les finalistes reçoivent chacun 1000 $ offerts par le Conseil des arts du Canada, et leur texte est publié sur radio-canada.ca.