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Égypte : le bilan monte à 30 morts et 1000 blessés

Égypte : le bilan monte à 30 morts et 1000 blessés

L'atmosphère reste tendue au Caire au lendemain des manifestations et des affrontements entre les partisans de Mohamed Morsi et les forces de l'ordre égyptiennes.

Le ministère de la Santé a publié un bilan faisant état de 30 de morts et plus de mille blessés. Les heurts les plus violents se sont produits à Alexandrie, où on dénombre 14 tués et 200 blessés.

Les forces antiémeutes sont présents à plusieurs carrefours et sur des ponts. Certains véhicules des forces de l'ordre affichant des portraits du nouvel homme fort du pays, le général Abdel Fattah al-Sissi, ont été couverts de cartons rouges portant des slogans anti-Morsi.

Les accès à la place Tahrir sont contrôlés par des partisans anti-Morsi armés de bâtons, qui fouillent les véhicules privés et les autobus. Quelque centaine de personnes sont toujours présentes, après avoir passé la nuit de vendredi à l'abri dans des tentes.

Les Frères musulmans ont établi des barricades et arborent des portraits du président déchu devant les forces de sécurité aux abords de l'université du Caire.

Les journaux gouvernementaux ont indiqué que les autorités soutenues par l'armée allaient désigner dans la journée un nouveau premier ministre pour conduire le gouvernement pendant

la période de transition.

Élu en juin 2012, le président Mohamed Morsi a été chassé du pouvoir par l'armée mercredi dernier à la suite de manifestations monstres.

Nouvelle formation d'un groupe islamiste

Un nouveau groupe islamiste s'est constitué et menace d'avoir recours à la violence pour imposer la loi coranique dans le pays, rapporte l'organisation Site, spécialisée dans la surveillance des activités terroristes en ligne. Le groupe, qui a pris le nom d'Ansar al-Charia en Égypte a émis sur Internet un communiqué en indiquant qu'il allait commencer à rassembler des armes et à entraîner ses partisans pour permettre aux musulmans de « dissuader les agresseurs, préserver la religion et mettre en oeuvre la charia ».

L'organisation dénonce la démocratie et affirme vouloir lui substituer la loi coranique.

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