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Dépenses de Mike Duffy: Stephen Harper est accusé d'avoir induit le Parlement en erreur

Harper est accusé d'avoir induit le Parlement en erreur
CP

OTTAWA - Stephen Harper est accusé d'avoir induit les Canadiens en erreur à propos du scandale des dépenses du sénateur Mike Duffy, après que des documents déposés en cour eurent contredit la version des événements donnée par le premier ministre.

M. Harper a affirmé à plusieurs reprises que son ancien chef de cabinet, Nigel Wright, avait agi seul lorsqu'il a décidé de donner un chèque de 90 000 $ à M. Duffy pour rembourser des sommes réclamées indûment au Sénat.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC), qui a lancé une enquête criminelle dans cette affaire, mentionne dans des documents présentés en cour que M. Wright avait informé trois autres hauts responsables du bureau du premier ministre à propos de la transaction.

De plus, M. Wright affirme être intervenu uniquement après que le Parti conservateur, qui était tout d'abord prêt à rembourser la dette de M. Duffy, eut décidé que le prix était trop élevé.

Le porte-parole néo-démocrate en matière d'éthique Charlie Angus soutient que les documents portent à croire que M. Harper n'a pas tenté de déterminer l'ampleur de l'implication de ses employés avant de «tromper» le Parlement et les Canadiens avec des informations incorrectes.

Toujours selon M. Angus, les documents de la Cour soulèvent également des questions dérangeantes à propos de l'approche des conservateurs par rapport à la loi.

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