Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Égypte : Obama invite Morsi à répondre aux manifestants

Égypte : Obama invite Morsi à répondre aux manifestants

Barack Obama a téléphoné au président Mohamed Morsi pour lui exprimer son inquiétude concernant la situation en Égypte et l'a invité à répondre aux revendications des manifestants, annonce mardi la Maison-Blanche.

Au lendemain de rassemblements monstres pour le départ du chef de l'État, issu des Frères musulmans, l'armée égyptienne lui a implicitement lancé un ultimatum en donnant 48 heures aux partis politiques pour s'entendre sur un partage du pouvoir.

Le président des États-Unis, qui achève une tournée africaine en Tanzanie, a déclaré au président Morsi que « les États-Unis étaient déterminés à favoriser le processus démocratique en Égypte et qu'ils ne soutenaient aucun camp ou parti », dit la Maison-Blanche dans un communiqué.

Le président Obama a encouragé le président Morsi à prendre des mesures pour montrer qu'il était à l'écoute de leurs préoccupations et a souligné que la crise actuelle ne pouvait être résolue que par la négociation.

« La démocratie ne se résume pas à des élections. C'est également faire en sorte que la voix de tous les Égyptiens soit entendue et relayée par leur gouvernement, y compris celle des nombreux Égyptiens qui manifestent à travers le pays », poursuit la présidence.

Barack Obama a en outre exhorté toutes les parties à faire en sorte que les manifestations restent pacifiques.

Il a de nouveau exprimé sa préoccupation au sujet des viols qui ont été signalés et a exhorté son homologue à signifier clairement à ses partisans qu'aucune forme de violence n'est acceptable. Depuis dimanche, les affrontements entre partisans et adversaires de Mohamed Morsi ont au fait au moins 16 morts.

Obama rentre aux États-Unis

Le président américain a quitté mardi Dar es Salaam, capitale économique de la Tanzanie, achevant sa première grande tournée africaine en tant que président, qui l'a aussi mené au Sénégal et en Afrique du Sud.

Une garde d'honneur et une fanfare militaire ont salué le départ du président américain, de son épouse et de ses deux filles à leur embarquement dans l'avion présidentiel Air Force One, en direction des États-Unis.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.