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Les États-Unis, pays préféré pour les investissements étrangers

Les États-Unis, pays préféré pour les investissements étrangers

Les États-Unis ont retrouvé pour la première fois en 12 ans la tête d'un classement qui mesure la confiance qu'inspirent les différents pays en matière d'investissements directs à l'étranger (IDE), dont l'édition 2013 a été publiée mercredi.

Aucun État de la zone euro ne figure parmi les cinq premières destinations de l'indice « Foreign direct investment confidence », établi en octobre et novembre 2012 par le cabinet

A.T. Kearney auprès de plus de 300 dirigeants d'entreprise dans 28 pays.

L'Allemagne baisse en effet de deux places, par rapport à l'an dernier, et se retrouve septième. La France progresse en revanche de cinq positions pour se retrouver douzième.

Après les États-Unis, les cinq premières positions sont occupées dans l'ordre par la Chine, délogée de la tête du classement, le Brésil, le Canada, qui bondit de 16 places, et

l'Inde.

La Chine a perdu du terrain en raison d'un coût du travail multiplié par deux depuis 2007, d'une hausse des coûts de transport et d'un renforcement du yuan, qui la rend moins

compétitive face à d'autres options comme le Mexique, qui prend la neuvième place.

Les personnes interrogées sont 63 % à attendre une confirmation de la reprise de la croissance aux États-Unis, qui ont accueilli pour la sixième année de suite le plus d'entrées

d'IDE, mais ils sont 62 % à estimer que l'Europe restera en récession ou en stagnation au cours des trois prochaines années.

« Lorsque les investisseurs étudient l'opportunité et la manière de réaliser un investissement en particulier, ils prennent d'abord en compte les incertitudes macroéconomiques »,

explique Paul Laudicina, président émérite d'A.T. Kearney.

« En fait, 71 % d'entre eux affirment que si leur entreprise n'a pas retrouvé ses niveaux d'IDE d'avant la récession, c'est à cause de l'instabilité et des incertitudes macroéconomiques »,

ajoute-t-il.

Reuters

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