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Fin de semaine meurtrière en Irak

Fin de semaine meurtrière en Irak

Une série d'attentats ont fait au moins six morts et près de cinquante blessés dimanche au lendemain d'une journée particulièrement sanglante en Irak, ont indiqué des sources de sécurité.

Trois voitures piégées ont explosé dans trois différentes localités dans une zone que se disputent le gouvernement de Bagdad et le Kurdistan irakien dans le nord de l'Irak.

L'un des attentats s'est produit devant le siège de la police de Ryadh, une localité située à l'ouest de la ville multiethnique de Kirkouk. Trois personnes ont péri et 14 autres ont été blessés, dont neuf policiers.

Deux autres explosions de véhicules piégés à Touz Khourmatou, ville ethniquement mixte située également dans une zone disputée, ont fait un mort et 27 blessés.

Finalement, deux personnes sont mortes et cinq autres ont été blessées par un tir de mortier au centre de Bagdad.

Samedi, une série d'attentats a fait 24 morts en Irak, dont 15 dans un attentat-suicide dans une mosquée chiite dans le nord de Bagdad pendant la prière du soir.

D'autres attaques se sont produites dans la région de Mossoul, où un kamikaze a tué quatre personnes en déclenchant sa bombe à un point de contrôle de la police.

Le facteur syrien

Selon un bilan dressé par les Nations unies, les violences ont fait plus d'un millier de morts en mai en Irak, où les tensions entre sunnites et chiites sont attisées par les effets du conflit en Syrie voisine. Il s'agit du mois le plus meurtrier depuis les violences interconfessionnelles de 2006-2007.

Un certain nombre de sunnites et chiites irakiens sont passés en Syrie voisine pour combattre aux côtés soit des insurgés issus de la majorité sunnite soit des forces fidèles à Bachar Al-Assad issu de la minorité alaouite, une branche du chiisme.

Par ailleurs en Irak, les sunnites irakiens, minoritaires, accusent le gouvernement chiite de les marginaliser et d'être au service de l'Iran chiite.

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