L'opposition à Laval a rapidement réagi à l'adoption par Québec d'un décret qui met la Ville sous la tutelle de la Commission municipale du Québec.
Les réactions n'ont pas tardé, notamment celle de l'aspirant maire Robert Bordeleau qui estime que cette décision arrive un peu trop tard. Il aurait souhaité des élections hâtives.
« En nommant des commissaires, pourquoi garder 21 personnes qui vont être des marionnettes parce qu'elles ne pourront plus prendre de décisions? Cela sert à quoi de faire ça? Payer des salaires pendant cinq mois? », s'est désolé M. Bordeleau.
Un autre candidat à la mairie Jean-Claude Gobé est pour sa part satisfait. « C'est une très bonne nouvelle. Cela confirme ce qui avait été annoncé vendredi. Ce que j'espère c'est que cette équipe-là (la mairie) n'aura plus de pouvoir », a-t-il lancé.
La professeure d'urbanisme du département des sciences de la gestion de l'UQAM, Danielle Pilette, doute que la tutelle soit levée complètement après les élections du mois de novembre. « Selon la force du mandat donné aux élus, on pourrait dire: ''on lève la tutelle dans le fonctionnement des services mais on la garde pour l'adjudication des contrats, et pour l'éventuel centre Bell'' », analyse la professeur sur les ondes de RDI.
Plus tôt en journée, la première ministre Pauline Marois a déclaré qu'elle trouvait « terrible et triste à la fois » la situation qui prévaut à Laval
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