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Menace de grève dans la construction : Québec s'en remet à la négociation

Menace de grève dans la construction : Québec s'en remet à la négociation

Au lendemain de la sortie du maire Labeaume au sujet du conflit dans le domaine de la construction et des répercussions qu'un arrêt de travail pourrait avoir sur la poursuite du chantier de l'amphithéâtre, le gouvernement Marois suit de près le dossier et garde bon espoir qu'un conflit sera évité.

La ministre du Travail, Agnès Maltais, a fait savoir vendredi qu'elle accordait toute la place à la négociation entre l'Alliance syndicale et l'Association de la construction du Québec. Du même souffle, la ministre a précisé qu'elle n'avait pas l'intention d'intervenir dans le dossier.

« Je continue à croire que ça peut se régler et que ça doit se régler par la négociation. [...] C'est possible. Alors, moi, je suis ça de très près », a dit la ministre Maltais.

Le spectre d'un conflit de travail dans le domaine de la construction inquiète le maire de Québec. Régis Labeaume craint que les coûts de construction de l'amphithéâtre explosent en raison d'un retard qu'un conflit entraînerait dans les travaux.

Jeudi, le maire Labeaume n'a pas apprécié la présence à Québec cette semaine de Lyne Marcoux, une représentante de l'Association de la construction du Québec (ACQ), qui a profité de son passage pour solliciter un mandat de lock-out auprès des entrepreneurs.

Rappelons que les 175 000 travailleurs de la construction du Québec menacent de déclencher une grève générale illimitée le 17 juin si aucune entente n'intervient d'ici là entre les syndicats qui les représentent et les associations patronales. Les entrepreneurs pourraient quant à eux avoir recours au lock-out.

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