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Un nouvel outil de gestion du rendement pour les fonctionnaires fédéraux

Un nouvel outil de gestion du rendement pour les fonctionnaires fédéraux

Le gouvernement fédéral a annoncé que les fonctionnaires devront dorénavant participer à un système de gestion du rendement obligatoire annuellement. Le président du Conseil du Trésor, Tony Clement, a précisé les détails de cette réforme, mardi, à la Chambres des communes.

La nouvelle directive, qui entrera en vigueur en avril 2014, veut stimuler la productivité des fonctionnaires fédéraux.

Un des objectifs du nouveau système de gestion du rendement vise également à « régler de manière décisive les cas de rendement insatisfaisant ». Selon le gouvernement, des mesures seront établies dans les cas où le rendement de l'employé ne s'améliore pas, « notamment la rétrogradation ou la cessation d'emploi ».

« Les Canadiens qui travaillent dur s'attendent à ce que nous leur fournissions des services de haute qualité à un coût abordable », a indiqué le ministre Clement.

Selon le gouvernement, des processus permettront de s'assurer que les employés sont traités équitablement.

L'AFPC s'inquiète

De son côté, le porte-parole de l'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), Larry Rousseau, s'est dit inquiet de cette nouvelle mesure. Il se demande s'il ne s'agit pas d'un autre outil pour réduire la taille des effectifs au sein de la fonction publique fédérale.

Larry Rousseau indique qu'un système de gestion du rendement était déjà en place, mais qu'il pouvait y avoir de l'amélioration.

L'AFPC dénonce la décision du gouvernement de ne pas avoir demandé l'opinion des syndicats avant de mettre en place un nouveau système. « On dirait que c'est un gouvernement qui ne sait pas ce que c'est la consultation », a affirmé Larry Rousseau.

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