Des centaines d'indépendantistes ont entrepris de démêler les enjeux reliés à l'indépendance samedi dans un brassage d'idées hors du commun. Avec des panels en avant-midi et des discussions en après-midi, le congrès de Convergence nationale a donné lieu à de vifs échanges sur l’avenir du Québec.
Les anciens Partenaires pour la Souveraineté se sont réunis à nouveau pour faire l'état des lieux. Selon Jacques Létourneau, président de la CSN, il faut faire le pont entre les indépendantistes qui ont vécu les deux référendums et ceux d'aujourd'hui. Dans un panel ultérieur, l'ex-présidente de la Société Saint-Jean-Baptiste, Nicole Boudreau, a réitéré l'importance de passer le flambeau indépendantiste aux jeunes leaders.
L'ancien coporte-parole de la CLASSE, Gabriel Nadeau-Dubois, a aussi prononcé un discours dans lequel il estime que la société québécoise est « bloquée » et qu'il faut renverser la tendance. Selon lui, les politiciens ne sont plus à l’affût des besoins des électeurs. « Nous ne parlons non seulement plus d’indépendance, mais nous ne parlons plus à la population. »
En après-midi, les participants ont pu prendre part à cinq ateliers dans lesquels leurs idées étaient prises en compte. Les résolutions de Convergence nationale seront votées dimanche.
Les partis politiques prônant la souveraineté du Québec n'ont pas tous jugé bon de déléguer des représentants officiels. Plusieurs observateurs ont néanmoins été sur place, notamment Daniel Breton, député de Sainte-Marie-Saint-Jacques, et des militants d'Option nationale et de Québec solidaire. Le chef d'Option nationale Jean-Martin Aussant a brillé par son absence, mais sera présent dimanche.
Plusieurs personnalités prennent part au congrès de la Convergence nationale, dont Dominic Champagne, Joseph Facal, Alexis Martin, Paul Piché et Bernard Landry.
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