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Direct from Croisette : Alexandra Apikian, spécialiste people entre les gouttes

Direct from Croisette : Alexandra Apikian, spécialiste people entre les gouttes

Enfant de Marseille, la journaliste Alexandra Apikian est une habituée des festivités cannoises qu'elle couvre cette année pour la Villa Schweppes et son plaisir personnel. Cette spécialiste people, chroniqueuse/live twitteuse (@alexandrapikian) dans l'émission "Le Lab.Ô" sur France Ô, livre ses sentiments sur ce cru 2013, qui sort tout juste de la pluie.

Relaxnews : quel bilan tirez-vous du festival à presque mi-parcours ?

Alexandra Apikian : C'est un festival un peu en demi-teinte. Tout simplement à cause du paramètre météo. Ca paraît complètement stupide pour tout le monde et on passe [nous festivaliers] pour des snobinards à dire "Oh là là il pleut à Cannes, c'est l'horreur !" mais il faut se rendre compte que le Festival de Cannes n'est pas du tout adapté à la tempête et la pluie. Tous les événements se passent sur les plages des hôtels et des marques, que ce soit les déjeuners, les rendez-vous, les fêtes. Du coup, ça remet en question la moitié du boulot et du business parallèle. Quand il pleut à torrent, pas facile de faire sortir les acteurs et les actrices de leurs hôtels pour les interviews.

R. : le temps a aussi gêné les fêtes ?

A.A. : On s'est vraiment pris des pluies torrentielles tout le week-end. Le mauvais temps a eu pour conséquences des fêtes un peu bizarres avec des extérieurs fermés et des plages couvertes très vite bondées. Et énormément de monde qui se bat avec les parapluies.

R: A part la météo, comment la Croisette a réagi aux autres incidents (vol de bijoux, coups de feu) ?

A.A : Oui, c'est la totale cette année ! J'étais d'ailleurs au "Grand journal" lorsqu'[un déséquilibré a tiré à blanc près du plateau de l'émission vendredi 17 mai]. Au bout du troisième jour, on s'est dit que ce n'était pas possible ! On est maudit entre le temps et les faits divers ! Mais on le prend avec le sourire. C'est devenu une blague entre festivaliers. Là, ça va mieux depuis hier (dimanche), il ne se passe rien (rires). Le beau temps est revenu mais maintenant on a du mistral !

R :Qu'avez-vous prévu pour le reste de votre séjour ?

A.A. : Je pars mercredi normalement. Il y a la projection du film avec Ryan Gosling ("Only God Forgives", ndlr) ce soir-là mais l'acteur n'est pas censé venir aux dernières nouvelles. S'il n'est pas là, ce n'est pas grave de rater la soirée (rires). Sinon, d'ici là, il y a Mathieu Chedid qui va faire l'événement. Il est au "Grand Journal" ce soir, c'est un peu plus secret mais il sera après en acoustique à la Villa Schweppes. Il y a aussi des rumeurs sur la venue des Daft Punk mais cela reste des rumeurs. Un gros groupe viendra en fin de semaine au "Grand Journal" mais ça reste encore secret sinon ça risque d'être encore l'émeute. Je ne peux rien dire. Déjà qu'ils ont eu les coups de feu, on va éviter de leur porter la poisse (rire).

R : Votre meilleur souvenir cannois ?

A.A. : Mon meilleur souvenir de festival... Euh... J'essaie de me rappeler. L'année dernière, ça avait été rigolo. Quand on couvre les soirées, on n'a pas toujours l'occasion de voir des films. On ne peut pas tout faire. Les projections de 8h du matin, on les oublie généralement. La seule que j'ai faite l'année dernière, c'était le Brad Pitt ("Cogan : Killing Them Softly", ndlr). Voir Brad Pitt à dix centimètres, c'était la petite victoire du Festival quand on est en mode nuit et qu'on se lève à 7h du mat pour y aller (rire). Après on peut aller se recoucher tranquille, la mission est accomplie.

jcvh/sbs

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